La grande sauterelle verte.

Tout au sommet du seul vrai mimosa de la maison (voir le texte sur les mimosas…), cette grande belle sauterelle verte, dont la couleur vert-jaune et la transparence me font supposer qu’elle venait de muer. J’ai « joué » un bon moment avec elle, à pourtant 3/4 mètres : elle s’arrangeait pour toujours avoir une branchette ou une feuille entre elle et moi, et se déplaçait précautionneusement en fonction de ma position… Impossible de lui photographier le dos !

Et encore une fois, sale temps pour les connexions lentes !

C’est une fille, on voit bien son oviducte…

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Cache-cache avec une sauterelle…

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Et pour terminer, un peu de poésie surréaliste, de Gisèle Prassinos, verte elle aussi (comprenne qui pourra, hinhin) :

La sauterelle Arthritique (1935)

J’ai cherché partout un lieu de repos

Pourquoi pas

Sans même attraper un rond sur la peau

Que non pas

J’ai trouvé un rail avec du goudron

Il faut le dire

Ma fleur a perdu son premier bouton

Mais en rire

J’ai piqué une vache avec bonbon

Pas pour ça

Dit sue c’est une blouse de papier marron

J’en ai pas

Tout en déguisant de la gomme à écrire

Quelle douleur

J’ai mangé du son qu’avait la rougeole

Sans crier

Puis l’estomac gros j’ai bourré ma pipe

Ton soulier est détaché

Merci de laisser un commentaire, qui fait "vivre" un blog