Niouzes du 12.12.13.

La date est moins glamour.

Mais je garde la formule pour l’instant.

La vidéoblog du jour est là : http://youtu.be/1J6YB-_x_74

Comme j’ai l’esprit d’escalier, j’ai oublié de préciser dans la vidéo que le sida des chats ne se transmet que par le sang et le sperme et qu’il est spécifique aux félins. Le fait d’avoir fait stériliser le Râleur et sa soeur implique que la contagion à d’autres chats est très peu probable : le mâle ne se bat pas, et la femelle ne fait pas de petits. Une raison de plus de faire stériliser ses animaux.

Et merci pour vos dons. Qu’ils soient petits ou gros, ils sont vitaux et me font chaud au coeur – et à l’esprit. « Merci » est un pauvre mot pour exprimer ma gratitude et mon soulagement pour votre aide. Que Bastet vous bénisse et vous ronronne éternellement dans le cou.

9 thoughts on “Niouzes du 12.12.13.

  1. L’abruti de véto (3e personne différente que ma Lupita voyait) qui l’a vaccinée m’a dit -alors que je lui précisais qu’elle avait 1 an et que je ne voulais pas savoir si elle était positive ou pas, ni la vacciner car pas la peine au cas où… – que je devrais vraiment lui faire faire le vaccin contre le Sida des chats parce que « la leucose se transmet par simple contact »… tout ça pour me faire payer 70 Euros en plus des autres vaccins ! Dans mon coin, les vétos sont de véritables pompes à fric…. qui vident les poches des petits vieux à chienchien ou à chachat…

    • FIV et FeLV, c’est pas la même chose. mais je ne me pose même pas la question de la vaccination ou non contre quoique ce soit : je n’ai pas les moyens de faire vacciner mes chats, point. par contre la transmission de la FeLV se fait par les liquides corporels, salive compris (donc morsures) : ce qui la rend probablement plus contagieuse que la FIV. les prix sont aberrants, mais vacciner son chat contre ça, si on peut se le permettre, je crois que c’est plutôt judicieux. tu sais, on a cet outil fabuleux qu’est internet, et aussi wikipédia : avant de décider quoique ce soit, tu regardes, tu t’informes, et après tu vois, tu fais au mieux après avoir discuté.

  2. Sinon, je fais partie de ceux qui n’ont pas le courage d’affronter la fin de vie… qu’elle soit humaine ou animale. Donc je suis pour l’euthanasie… certainement plus par égoïsme que par générosité…

  3. Tant que nos compagnons se battent, mangent, se baladent, vivent, on doit leur foutre la paix. Quand c’est la fin, on le voit. On le sent. Plus d’énergie, plus de flamme dans le regard, ça s’éteint doucement, là, je crois qu’on le leur doit : le repos, la fin, tranquillement, sereinement, dans nos bras.

    Après, on peut hurler et pleurer.

    • ah, j’ai la piquoûze finale très très réticente. et le véto pire que moi. mais bon, c’est le même qui m’a dit quand je lui ai amené Suzy pour ce que je croyais être un bête problème de dents : c’est maintenant… c’est vraiment au cas par cas. et pour ma chatte adorée, Anaïs, le véto m’avait dit : c’est maintenant, elle est prête, et j’étais repartie avec ma chatte (à peine) vivante dans les bras, parce que moi je l’étais pas, prête…

  4. Cigalinette, lorsque tu évoques ces minous condamnés par la maladie, ça ravive en moi le souvenir de cette chère petite Tékila, elle aussi condamnée, mais par un granulome eosinophilique. La véto, avec délicatesse, nous avait fait comprendre que l’existence de cet amour de minette serait écourtée à chaque piqûre ou dose de cortisone. Le traitement de fond à base d’Atopica (médoc pour chiens adapté pour chats) se révélant très ponctuellement efficace (pour son prix aussi). A 4 ans, bye bye.

    Je pense à toi qui doit vivre ce déchirement de la perte à chaque décès et gérer ce sentiment pénible d’impuissance lorsqu’il n’y a rien à faire. Même si l’habitude finit par devenir une force.
    Pourtant cette vidéo (tu as raison de faire plus court quand c’est possible) me paraît plus lumineuse, plus positive que celle du 11.12.13 ! Allez, allez, allez, el invierno pasará !

    Je te salue bien bas et te baise les pieds Ô Reine des Chats de Syros !

    ;-)

    • ah oui, c’est une situation très particulière que vivent les gens qui ont beaucoup de chats (et de chiens, et d’animaux en général) : devoir souvent gérer la vie et la mort. décider plusieurs fois par an, parfois plusieurs fois par mois. l’euthanasie ou non. l’année de l’épidémie ici, tant de chatons et de chats adultes sont morts, c’était terrifiant. un coryza tellement virulent que les chatons étaient emportés en un jour : le matin ils allaient bien, le soir ils étaient morts. et on s’habitue pas vraiment. mais ces chats ont tellement envie de vivre qu’on a envie d’être fort aussi, par respect.

      question cortisone, en fait, comme il n’y a rien à faire, j’ai quand même fait une injection aux deux, au moins pour calmer un peu ce qu’il se passe au niveau de leur bouche. et ce matin l’un et l’autre allaient mieux, ont bien mangé. surtout la soeur, qui semblait souffrir plus que le frère.

      question euthanasie, je comprends ce que dit gavroche, bien sûr. mais je sais que j’ai besoin de me sentir prête, moi aussi.

      oui, télika, c’est vraiment une très moche histoire, très triste. ça me fait penser à ces chatons nés pendant l’hiver, qui meurent sans avoir lézardé au moins une fois sous le soleil de plomb qu’on peut avoir ici, sans avoir eu le temps de jouer comme des fous. pensées qui rendent un peu zinzin, faut dire !!

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