Décembre 2012 – 16 février 2014

Le Petit Nouveau est mort dans mes bras ce dimanche.

 

un petit nouveau

J’ai aimé vivre avec ce sacripant, pisseur rhumatisant, caractériel craquant, entre son arrivée, déjà vieux, édenté et malade, en décembre 2012 et dimanche passé. Pour l’instant, je n’arrive même pas à regarder cette photo sans chialer comme un gosse. Il repose pas loin du Râleur et de Florette, enfoui dans les oxalis, sous un matelas de sauge et de branches de lentisque.  Il est encore partout autour de moi, et je suis dévastée par son absence.

9 thoughts on “Décembre 2012 – 16 février 2014

  1. Je pleurais en ouvrant le lien… je pleure avec toi en regardant la photo que tu as mise de ce sacré Petit Nouveau. C’est comme une partie de moi était à Syros, sous la sauge, avec lui. Je me demande même si je ne vais pas venir en pélérinage sur ton île, avant l’été…
    Console-toi, Cigale… tu l’as bien accompagné avec toute ta douceur et ton attention, jusqu’au bout. Il t’avait choisie et tu as respecté le deal jusqu’au bout. Chapeau bas !

  2. Ma Cigale, douce infirmière qui accompagne ses petits vieux jusqu’au bout. Avec amour.
    Il faut se dire que certains de nos petits vieux humains n’ont pas cette chance…
    Et que dans la vie, on fait ce qu’on peut, face à la misère, des humains ou des animaux.
    Et c’est déjà beaucoup.

  3. A peine vu le lien je savais…
    C’est vrai que sa photo est belle à en pleurer. Nous pleurons avec toi Ô Reine des Chats.

    Nous te couvrons de baisers affectueux et tendres.

  4. merci les amiEs. la « reine des chats » en a gros gros sur la patate, et je lis avec reconnaissance ce que vous me dites en vrais catophiles que vous êtes. mon petit vieux, je l’aurais bien gardé avec moi encore 1000 ans. je sais que Petit Nouveau avait la cote, et que vos paroles ne sont pas pure politesse. c’est passé si vite cette année, et j’aurais tellement aimé que vous le connaissiez, le petit pirate !
    .
    mais j’ai un beau nonosse à ronger depuis tout à l’heure, ça éloigne un peu le chagrin. jacky et flora sont venues m’apporter des drop-box et de vraies trappes, et entre ce soir et demain matin, elles vont m’aider à attraper les chats du dehors et les faire stériliser. ça va être le stress pour tout le monde, j’ai dû enlever toute la bouffe dehors – il faut les affamer pour pouvoir les choper (bon, elles, elles semblent très sûres d’elles, moi j’ai des doutes. on verra). garder ceux attrapés ce soir dans les cages (que je mettrai dans la salle de bains. ça promet une nuit infernale), remettre ça demain matin aux aubes, et faire la noria vers le cabinet du véto. tout ça avec mes 60 chats du dedans déjà stérilisés qui sauront pas ce qu’il se passe et qui vont paniquer.

    et évidemment je me sens coupable… elles ont obtenu un prix d’amis avec le nouveau vétérinaire (25 euros par chat si plus de 10 chats), c’est urgent, responsable et simplement incontournable. plusieurs femelles sont déjà visiblement enceintes. et c’est le lupanar chaque nuit depuis décembre. même Petit Nouveau a honoré ces dames ! les dons de ces derniers mois me permettent au moins ce bon coup de collier.

  5. Coupable ? De te démener pour que ces chats aient une vie décente ? D’avoir réussi à sauver des dizaine de chats d’une vie terrible de chat errant et de vouloir continuer la tâche ?
    De priver les « futurs stérilisés » d’une vie sexuelle, de perturber une nuit et un matin la vie de 60 chats qui ont trouvé refuge chez toi ? Bon, tu sais tout ça.
    Ravie de savoir que tu as des aides, qu’elles ont négocié des tarifs plus sympas avec le véto et que le nonosse à ronger va te permettre d’être moins triste de la disparition de P’tit Nouveau le tout beau.

    • ;-) oui, je sais.
      je vous raconterai, mais c’est sportif. et stressant. en ce moment, dans la remise, 6 mâles et 1 femelle passent une nuit d’enfer – bof, disons vraiment pas agréable et plutôt angoissante, j’espère qu’ils en profiteront pour dormir une partie de leur 17h de sommeil/jour -, et on remet ça demain matin – en espérant attraper plus de femelles, quitte à relâcher des mâles because les sous.

  6. je partage ta tristesse, moi aussi j’aimais bien p’ti nouveau, c’est ça le plus dur, on sait ben qu’on les perds un jour où l’autre, mais on ne veut pas y croire.
    Je m’accroche alors à l’idée qu’un jour je les retrouverai,ailleurs, forcément.
    bisous et courage, ça va bien se passer pour tes stérilisations.

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