C’est étrange, non ? Quand on en a marre de l’hiver (dans mon cas, ça vient très vite), on languit après ces monstrueuses chaleurs de l’été, qui vous écrasent, immobiles, haletants, suants, on languit après ces balades sur les routes encore brûlantes longtemps après le coucher du soleil, après ces odeurs d’herbe sèche qui semblent caramélisées par la chaleur, après la symphonie des cigales, après celle des grillons de nuit… Bref, on languit d’y être à nouveau. Et quand c’est là, quand l’air est plus chaud que le corps, quand on renonce à aller se baigner tellement l’idée de sortir fait horreur, quand dans la maison tout est chaud, même le bois, même le plastique, quand on commence à ouvrir le frigo, y mettre la tête pour en respirer le bon air frais, juste pour avoir l’impression de respirer autre chose que de la soupe chaude, quand on sent que ce soleil nous veut du mal, veut nous faire la peau, alors on pleure après les frissons dans l’air glacé, le pipi nocturne hâtif, la toilette à la lingette et le confort des pantoufles en laine et des collants pour alpinistes. Le passage d’une saison à l’autre est ici très net : je ferme les fenêtres qui sont restées ouvertes tout l’été (c’est à dire depuis avril-mai !), je mets une couche d’habits sortis des plastiques, et je ne jette plus mon papier toilette à la poubelle, mais j’en fais une bonne flambée dans la soba, dans le poêle à bois. Et après ça empire, on n’y est pas encore – mais je languis déjà…
Monostou
Jean-Gérard
Clotilde (qui ne sait toujours pas utiliser les chatières, que j’ai fermées aussi, signe de froid)
Le beau François
Glace Champi rose pistache
Bizule (qui a passé l’été dans cette casserole)
Un rouquin BigBallsBoy
Alithia
Teddy
JohnJohn et Loulou
Mélissa
Vincent
Picoulet de la tête-de la tête
Trouvez le chat caché !
Duo de noirs d’Athéna – signe de l’été : la porte de ma chambre, qui fait volet, est fermée. Sinon, le soleil à travers le plexiglas, c’est comme un four qui chauffe la maison. A mon arrivée en Grèce, je trouvais tellement triste que les maisons soient aussi sombres pendant l’été… Ben j’ai fini par m’y mettre aussi, c’est une question de survie.
Duo de mecs : François et Bouzouki fou, et plus loin un rouquin (Gremlin ? Bibu ? P’tit Capitaine ? Gingembre ? un autre ?) et Picoulet de la tête-de la tête
Une chatte sauvage mais toujours ici
Champi rose, qu’on voit se déplacer très légèrement
Trop mignon, avec ses petites pattes bien rangées
SOIF !
Non, non, pas de massacre, juste des chats à l’ombre… (et encore, en une prise, impossible de les prendre tous)
Encore une fois, trouvez le chat !
Ma Bizule
Voilà, c’était quelques images de ces temps chaleureux…
Quant à P’tit Chose, je le materne, au chaud, au confort, au douxdoux. Son ronronnement me fait trembler les côtes !
P’tit chou ce P’tit Chose ;o))… et il a même « la tête en écharpe » ;o))
Trop mignons, tous ces chats complètement alanguis… C’est très rare, sauf quand elle s’expose au soleil, que je trouve Lupita dans de telles positions… Elle a plutôt tendance à dormir à plat, et quand elle pique du nez sur la polaire (partout où elle dort, elle exige de la polaire), elle se roule en boule… Signe d’absence de chaleur j’imagine ;o)
oui, c’est vrai, plus il fait chaud, plus le chat ou le chien se liquéfie et fait flaque (gouille, pour les initiés).
le P’tit Choses tout titubant qu’il est a très bien pigé le coup du plat à gâteau avec sable à chats dedans (hélas pas que lui…) ! des cacas quasi normaux, mais un peu (trop) beiges à mon goût. je l’ai vermifugé, et hier je l’ai passé à l’huile de neem très diluée dans l’eau, pour essayer de le débarrasser des milliards de puces qui lui bouffent la moëlle. et j’y suis allée à la main aussi, mais là, comme j’ai pas d’ongles, c’est difficile. et après le neem, il a eu droit à un petit bain tiède, pour enlever l’huile et emmerder les puces.
J’aime beaucoup la photo du Rouquin couché dans sa balancelle ! C’est tout à fait ça, l’hiver, le mauvais temps (qui n’est pas encore là, sauf le vent) arrivent et on s’en réjouit. Mais on en reparlera fin février…
de l’usage d’un vieux tamis trouvé dans une ruine ! quant à l’hiver, moi je peux tout à fait repartir sur l’été là tout de suite… mais faut dire, ma maison en hiver c’est pas du tout weatherproof !
Magnifiques tous ces petits choux qu’on a envie de câliner… et magnifiques photos… et puis, aussi, magnifique texte, mais bon on est convaincus maintenant de ce talent que tu as aussi dans l’écriture…
Ton P’tit chou se maintient, avec tant de chaleur en tout genre, il ne peut qu’aller mieux… Si tu as besoin que je t’envoie quelque chose, tu me fais signe, tu sais bien que ce n’est pas un problème, à la seule condition que je trouve…
102 bisous à partager !
merci brigitte. je ne suis pas insensible à tous ces compliments et je me rengorge en souriant devant mon écran. merci. quant à quelque chose dont j’aurais besoin et que tu pourrais m’envoyer, pour l’instant rien, mais sûrement au cours de l’hiver !!! mille bises également, et kali vdomada !
quel beau texte, beau récit une fois de plus…tellement ça !
et ces chats qui ont tous l’air plus malheureux les uns que les autres….!!!
et ta chienne si mignonne avec ta tête de bande dessinée…
j’adore évidemment celui de la balancelle et celui du nid…
dans ma prochaine vie je serai chatte chez toi !
dac ?
d’ac ! et où que t’es toi qui prends le temps de lire/voir mes histoires ??? tu as quitté ton paradis ?
«…qui a passé l’été dans cette casserole» m’a fait éclater de rire.
Et voir tous ces chats alanguis, bien ça m’a donné envie de faire une sieste. Dont je sors, juste.
très heureuse que le petit chose récupère… vous êtes formidable…. des photos superbes et pleines d’humour…. je vous tiens au courant pour les plantations…. je vous embrasse très fort… Anne-Marie