Printemps (ouuuuuuuuuf) : le verger

Sauf accidents de parcours (que la route a été longue jusqu’à toi), printemps tu es là… En images, donc.

Un petit tour au verger de Fifis, cueillir quelques citrons…

La route – et mine de rien, même si les oxalis sont très envahissants, et même redoutables pour la biodiversité, quel doux parfum, et quelle joie tout ce jaune pétard !

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Entrée du verger : déjà la sécheresse !

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Les arbres sont malades, mais ça ne semble pas troubler mon proprio – et ça me fait du bois de chauffage au fur et à mesure que ces branches, bouffées par les xylophages  se cassent…

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Le citroranger :

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Biodiversité dans le verger : plein d’oliviers sauvages…

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Un figuier haut de 5/6m, et tant de fruits hors de portée (humaine, parce que c’est une vraie aubaine pour les insectes et les oiseaux)

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Un laurier sauce :

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Un grenadier drageonnant lui aussi :

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Mais surtout, un enchantement olfactif, ce verger :

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9 thoughts on “Printemps (ouuuuuuuuuf) : le verger

    • ah oui, entrer dans ce verger c’est à la fois merveilleux à entendre (les abeilles) et à sentir. et puis choisir ses citrons sur l’arbre, hein, il y a des choses à vivre pires que ça !

    • me rappelle une vallée à milos plantée du sommet à la mer d’agrumes, et traversée en pleine floraison : j’ai cru mourir d’extase !

  1. Si nous n’avons pas le plaisir olfactif, nous avons en tout cas le plaisir des yeux… Magnifiques photos qui nous mettent du baume au coeur….

  2. Le Printemps des poètes 2015 rend hommage à Luc Bérimont :

    LA NUIT D’AUBE

    Une rose a percé la pierre de la neige
    Une rose a percé la pierre de l’hiver
    Galopez dans le ciel, chevaux blancs des cortèges
    Une rose a percé la pierre de la neige.
    Une rose a tremblé sur la paille, à l’auberge
    L’ange au gantelet noir roule sous les sapins
    Une rose a tremblé, plus frileuse qu’un cierge
    La neige lacérait le ciel ultramontain.
    Édifice du temps un enfant vous renverse
    Une rose, une lampe, une larme au matin.
    Il suffit d’un baiser qui réchauffe la neige
    Et notre rose à nous brûle déjà ta main.

    Luc Bérimont (extrait de « C’était hier et c’est demain », éd. Seghers, 2004)

  3. Ouaip ! La playlist de celles et ceux qui ont chanté la poésie de Bérimont témoigne du talent de ce grand bonhomme.
    Qui a aussi enchanté les enfants ! C’est même comme ça que je l’ai découvert.

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