Depuis l’automne grec, regards sur cet été, Gaïa, nourrice sèche

Une histoire d’amitié. Comme je n’ai jamais vu auparavant. Compliquée. D’un côté, une chatte rousse qui donne naissance à 4 chattes, presque identiques, tigrées avec du roux dedans, sauf que l’une d’elles est très malade et absolument minuscule. Cette famille-là habite côté petite falaise à apéro. D’autre part, cette fois tout près de la maison, là où couvait Pool-Pot, une autre famille : une chatte noire et blanche avec un chaton lui aussi noir et blanc et du même âge que les petites de la falaise. Et une chatte tigrée, qui n’a pas été enceinte ou qui a perdu ses petits, je n’en sais rien et qui rôde dans le coin. Donc 3 chattes adultes, une rousse, une noire et blanche et une tigrée. Et 5 petits, un mâle et 4 femelles. Last but not least : toutes (allez, 7 femelles pour UN mâle, je mets ça au féminin) intouchables, inapprochables, sauvages même si dans les environs de la maison (ah lala, je pense galère des stérilisations…*). L’héroïne de cette saga, c’est la chatte tigrée.

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Depuis l’automne grec, regards sur cet été, chachaleur

Il y a eu des étés beaucoup plus éprouvants, plus chauds, plus longs. Comme je craignais que ce ne fût pas le cas, j’avais pris les devants en commandant une folie budgétaire mais délicieuse : une petite fontaine solaire. Les chats aiment boire cette eau courante, et le bruit de ce glouglou a quelques chose de joyeux. De plus, l’eau reste longtemps claire (parce qu’elle est en quelque sorte « filtrée » par les fentes qui permettent à l’eau de circuler vers l’hélice) et toujours fraîche.

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Depuis l’automne grec, regards sur cet été, Arméos

Cette année, il a plu en juin. Il y a eu des orages. Mois atypique. A la fin du mois, malgré cette météo assez capricieuse, je me suis « payé » 3 nuits à Arméos, ma plage chérie, pour y camper (cf. les posts précédents). J’avais à y célébrer à ma manière mon ami Alain, mort il y a si longtemps, à 27 ans. C’est étrange comme le souvenir maintient les choses « en l’état », sa manière de marcher, ses cheveux, son regard, ses mains. Et même sa voix. Alors que très probablement nous n’aurions pas fait route ensemble dans la vie et qu’encore vivant, il serait différent. Mais toutefois cette existence n’est pas advenue comme elle aurait pu advenir. J’espère que son assassin brûle dans les Enfers. Un trou dans le flux de « mon » temps jamais comblé. Je m’imagine Alain à 65 ans : comment serait-il ? Follement sage ou sagement fou ? Quoiqu’il en soit, tous mes mois de juin depuis aboutissent à ces derniers jours, et mon besoin rituel, depuis, de « marquer le coup ».

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