Après un si long silence, suite 1

Bien, j’en ai encore sous la semelle, comme on dit…

Donc encore quelques images prises cet été (qui, en l’occurrence, commencerait vers juillet et continuerait ce mois d’octobre à peine commencé, mais encore incroyablement estival)…

La belle lumière du soir d’été – enfin, du « vrai » été ici, quand le soleil se couche bien en amont de la maison (maintenant, c’est moins planant, il se couche en face, pas de belles ombres portées)

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J’ai été gâtée météorologiquement le jour de mes 64 ans qui en fait était le 1er jour de ma 65ème année, ce qui, après une année à dire que j’avais 63 ans, m’a foutu un irrationnel coup de vieux ! (et gâtée aussi humainement in situ, puisque Julien R. et Dimitri le pêcheur-plongeur m’ont fait la grâce de leur amitié et de leurs cadeaux)

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Par temps clair, limpide, mon ridicule petit triangle de mer – mais ce serait encore plus ridicule de ne rien voir de Mare Nostrum. Et, enfin, mon monstrueux, géant, dangereux, diabolique cactus, increvable, avec des piquants de 7-8cm dont la piqûre s’infecte à coup sûr, ce truc vraiment indestructible m’a fait quelques fleurs. Oh, rien d’éblouissant et rien de trop, mais au moins un peu de couleur. Je déteste ce cactus, mais vous l’aurez deviné.

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La vue depuis mon lit, ces temps vers 6h30 du matin. c’est doré, rosé, et ça donne envie de se lever de bonne humeur. Un truc que j’ai découvert récemment, ça peut sembler un peu dingue dans sa banalité, mais c’est la vertu du bâillement et de l’étirement, encore couchée, en suivant l’exemple, que pourtant je connais par coeur, des chats. J’ai vraiment l’impression que ça réduit beaucoup cette impression de me réveiller cassée, coincée, racornie, rouillée, et ce moment décourageant où on se lève en poussant des cris de douleur : « Aïe mon dos, aïe mes épaules, aïe mes hanches, aïe partout, aïe mon âge ». Mais aussi parce que la physiothérapie m’a fait vraiment beaucoup de bien, que ma petite marche du soir est salutaire, et aussi que (je touche du bois) ma tension est tout à fait excellente (120-60 et 50/60 pour les battements du coeur). Faudrait juste que je perde 10kg, mais ça c’est une autre paire de manches.

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Ciel très tôt…

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Ciel très vite ensuite… Mais aussi suave couleur de cette mer d’huile…

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Et c’est vraiment de cette couleur ! Bon, commencer la journée en béant d’admiration, je connais pire comme manière de se connecter à la réalité, même si cette réalité ne dure que ce que dure un lever de soleil triomphant en septembre un jour de 0 beaufort et 26° à 6h30 du matin.

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Voilà l’installation de l’entrée toute refaite, propre, confortable. Enfin, à mes yeux d’humaine.

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Le soir, l’entrée côté nord, nettoyé à fond, toujours un peu bordélique, mais c’est ma nature qui veut ça

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Un petit clin d’oeil pour Catherine de S., qui y reconnaîtra ce que je veux qu’elle y reconnaisse !

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Ces temps, retour de la rosée, enfin, alors très souvent des matins brumeux, humides, chauds, immobiles et silencieux

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Cette année, ma verveine citronnelle est déchaînée. En même temps, je ne suis pas très sûre de comment la tailler et faire de la tisane, il m’est arrivé d’en tuer une, je crois que c’est comme le romarin, pas tailler en laissant à nu le bois, toujours garder des feuilles pour le redémarrage – infos bienvenues !! (d’ailleurs, si cela intéresse quelqu’unE, j’en envoie volontiers, c’est du totalement sans rien du tout, à part du soleil, de l’eau et du vent grecs)

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Un matin…

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Et puis, même si la chaleur, essentiellement dûe au fait qu’on a des vents du sud (chaleur, humidité), fait croire à un été perpétuel, les visiteurs de l’automne sont passés, les guêpiers d’Europe, cette année en grande troupe, et repartis vers l’Afrique. Ils ont un plumage extrêment coloré, exotique, et émettent une sorte de roucoulement très très doux en vol, vol qui ressemble un peu à celui de l’hirondelle dans la souplesse et la rapidité, même si c’est un oiseau beaucoup plus gros.

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Et pour finir, une autre photo N&B… Le petit Rufus…

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La suite ensuite… mais c’est bientôt l’heure du repas des fauves et des toutous, donc plutôt demain

2 thoughts on “Après un si long silence, suite 1

  1. J’aime toujours autant ! Quelle saveur ce texte ! On le vit comme si on était près de toi, avec les mêmes yeux !
    Au fait, tes 64 ans, tu les portes comme une reine, avec ton petit minois d’écolière, tes vêtements djeuns vintage et tes petites lunettes qui vont très bien avec tout ce que tu as sous le crâne qui me laisse admirative ! Tu es mignonne, ma cocotte et tu ne les fais pas du tout !
    Et puis, j’aime bien ton bordel, il est sympa, attachant et il plait aux mimines et aux toutous, c’est le principal.
    Et pour finir, heureuse que tu ailles mieux, tu es un soleil, on a besoin de ta chaleur, alors, que ça continue jusqu’au plus loin de l’éternité !

    • tu es TROP mignonne brigitte, ton commentaire est si gentil – et flatteur ! et en plus, en te lisant, j’ai l’impression de réussir un peu ce que je souhaite : donner l’impression d’être près de moi, sans chichi, comme c’est dans ce quotidien dont je « pique » des instantanés via les photos et les vidéos. bon, je suis un peu flemme avec les vidéos, parce que ce qui se regarde en quelques minutes en fait me demande des heures de préparation, montage et uploading, c’est super chronophage. tu sais que quand je me fais l’auto-portrait, en fait je me pomponne comme si je sortais, et même des fois je me mets une goutte de sent-bon derrière les oreilles ! mais je te raconte pas la cheutron au saut du lit – mais bon, c’est aussi le moment où je bâille à m’en décrocher les mâchoires, où je m’étire jusqu’à ce que tout ait craqué et se soit étiré, je m’agite même les doigts des mains et des pieds ;-) :-)
      merci brigitte, très touchée par ton commentaire.

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