19 décembre : aux petits oiseaux…

Parfois, je me retrouve sans le sous. Mais rien du tout. Depuis avant-hier, j’avais 7 euros : 4 dans le porte-monnaie, et 3 à la banque. Bon, les 3 à la banque, on oublie. Donc 4 euros. Et les transferts d’argent étant ce qu’ils sont (ils doivent avant d’arriver ici faire quelques tours du monde), l’argent des dons n’arrivera pas avant mardi 23. Tout d’un coup, tout me tombait sur la tête, les dettes, les factures et la déprime. Bon, je ne vais pas exagérer : j’ai reçu de fabuleux paquets de délicieuses nourritures terrestres (en ce moment, je fous une claque terrible à du pâté végétal et de la pâte de coing), j’ai de quoi manger, mais les sacs de croquettes sont au bout, j’ai besoin d’essence dans la voiture, et c’est le moment de « frontliner » les bêtes…

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Quelques chats, quelques poses, quelques jeux

Le climat insulaire cycladique est un farceur… On a eu quelques jours très froids, fin octobre début novembre. Faire les premiers feux dans le poêle à bois, remplacer les draps en coton (carrément de la gaze colorée en pleine canicule) par les couvertures polaires, troquer les sandales pour les baskets, sortir les habits d’hiver, commencer à additionner les couches comme un oignon – bref se préparer à vivre des mois à ne jamais avoir mieux dans la maison que 14°/15°, le corps sur la défensive, la toilette à la lingette et les soupes perpétuellement sur le feu. Nekosan a été amené ici pendant cette période. Et tout le monde sur l’île se disait : « Déjà si froid ? ». Continue reading