Question fleurs de cactus, c’est la Bérézina…
De l’explosion :
à la fanaison :
Par contre, côté petit rouquin, c’est l’embellie…
Là, certains peuvent se demander si le mieux, ce n’est pas de faire euthanasier ce petit si mal en point :
Mais désormais, vous me connaissez, à part quand je pars en vrille, l’euthanasie est vraiment la dernière, ultime, toujours retardée éventualité. Et donc, après 2 jours de Synulox, Tobrex et entêtement :
Il vadrouille, s’amuse avec les herbettes, explore son territoire. Quand Copain d’ailleurs disparaît dans les brumes, cet autre Copain d’ici revient à la vie.
PS : et je ne peux résister au plaisir de vous présenter une des chansons qui a bercé mon enfance (ma grand-mère Nany était fan, elle dont un des livres de chevet était : « Dieu est mon copilote »)
Bravo pour ton acharnement en faveur de la vie des chats… j’espère qu’il ne souffre plus… c’est encore assez impressionnant mais visiblement, il a l’air d’aller s’il vit sa vie de petit chat explorateur.
;o)
oui, oui, là il joue à mâchouiller sa mère… qui le torgnole maternellement. je suis certaine de lui sauver l’oeil gauche, il n’a plus la moque au nez, donc les surinfections dues au coryza, sont jugulées, et j’ai l’espoir que l’oeil droit garde un peu de fonctionnalité.
Eh ben ça… J’ai failli protester sur le précédent, suggérant que tu pourrais mettre un avertissement avant de coller des photos d’ « Elephant Cat », mais l’embellie est spectaculaire. Chapeau.
j’ai hésité. je vous ai déjà épargné beaucoup de trucs horribles (vous n’avez aucune idée de ce que c’est qu’un cancer du museau…). mais je n’ai pas envie de faire croire que les chats et moi on vit dans un monde de bizounours plein de fleurs, de soleil et de sauterelles. la réalité, c’est aussi des chatons ravagés par la maladie, et AUSSI des espoirs d’amélioration comme tu l’as constaté. ce copain d’ici, j’en suis sûre, va survivre.
on m’a beaucoup reproché d’avoir « trop » de chats, mais elle est là la réalité, la plupart de ces chats, de « mes » chats sont arrivés ici malades, crevant de faim, foutus. qu’auraient dit les mêmes reprocheurs si j’avais décidé de ne rien faire pour sauver ce copain-d’ici ? alors qu’en plus, dans le fond, c’est si FACILE : un antibiotique bien choisi, un gel dans les yeux, et voilà un chaton heureux de vivre et qui passe son enfance relativement en sécurité, relativement en bonne santé. ouais, tu me dis bravo, et je dois avouer que ce matin, le voir comme ça, ben c’est la vraie récompense, une profonde satisfaction.
Je rigolais, hein. Notre dernière chatte est morte lentement d’un cancer généralisé, alors j’ai une petite idée de ce que donnent des « trucs horribles ». Mais c’est vrai qu’en apparence, si on survole ce blog, c’était effectivement un peu Bisounours avec des beaux arcs-en-cieux (pensée pour Gavroche et Randal).
non, tu as absolument raison de faire la remarque !! mais je pense aussi à quelqu’un qui m’a dit, au début du blog, qu’il fallait être positive, et pas raconter les horreurs. bon, je raconte beaucoup les choses positives, et je suis très sobre en matière d’horreur, il me semble. mais quand même, de temps en temps un petit back on earth c’est salutaire.
et j’ai pas dit, mais zozéfine qui a disparu une semaine est revenu hier, fotia qui avait un monstrueux abcès sur la tête cicatrise bien, marcel qui avait un oeil paralysé à cause d’une otite retrouve un peu la mobilité de la 3ème paupière, j’ai trouvé un moyen de faire avaler de l’antirobe à grognon, qui a des dents pourries (un cadeau du calicivirus) mais est totalement inattrapable. et rhéa est toujours aussi sauvage et de nouveau enceinte. rogntudju !!
Moi j’imaginais en effet que, derrière tes photos de jolies plantes et d’araignées si ordonnées, il y avait toujours ce monde de chats souffreteux, malades, se reproduisant à vitesse grand V…
Et que tu veilles sur ce monde en grande gouroute me soulage… (même si la photo fut en effet assez difficile à voir)… Continue donc, chère gouroute des chats de Syros ;o)). Tu as tous mes encouragements.
merci clo, mais non non, pas que ça sur l’île : « ce monde de chats souffreteux, malades, se reproduisant à vitesse grand V » : c’est aussi un monde solaire de belles créatures faisant la sieste, un sourire énigmatique aux lèvres.
C’était une pensée généralisante d’un soir … ;o)