ΑΝΟΙΞH – ANIXI – PRINTEMPS

Bon, là je crois qu’on peut dire : « On y est ». Et même un printemps un peu avancé : comme il a peu plu cet hiver, les vagues d’oxalis pes caprae qui d’ordinaire couvrent tout, au détriment de tout le reste de la flore, de leur vert pétard et de leur jaune citron étaient cette année bien mollachues, et ce soleil de fin mars début avril suffisant pour les dessécher avec un mois d’avance. Les grillons nocturnes crissent déjà, en harmonie avec mes acouphènes, et je viens d’entendre une cigale. La glycine de mon amie de l’île en face est somptueuse, et les fleurs de mimosa par ici commencent à sécher après leurs petites explosions individuelles en faisceaux poudreux. Et, ô luxe incroyable, il me reste du bois pour l’année prochaine. Continue reading