Février des chats et l’amorce du printemps

Bien des angoisses en ce mois de février. J’ai cru perdre Gudrun et Zule. Et il faut ajouter les habituelles incertitudes propres à ma vie quotidienne peu ordinaire. Mais quelques rayons de soleil, un peu de chaleur, le spectacle constant de ces chats qui, quand ils vont bien, irradient la sérénité et un certain plaisir de vivre (voire un plaisir certain, visible) contrebalancent le poids de cette usure, de cette fatigue à mener ce petit esquif si fragile et qu’un rien vient mettre en péril.

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Chantal et ses chats

Je vais laisser Chantal raconter son histoire de chats. De chats de Syros, pour être exacte, et pour être géographiquement précise, de chats de Galissas. Quand elle m’a téléphoné cet été, alors que comme d’habitude j’étais noyée parmi les chats, je n’ai guère pu faire autre chose que la diriger vers l’association anglophone SyrosCats, dont je sais les administratrices tout à fait organisées pour ce genre de problèmes. Elles ont les informations, les connexions, et les gens. Moi pas.

Maintenant, la question de l’adoption.  Un des arguments pour NE PAS adopter des chats abandonnés, mais qui ne sont pas en danger immédiat de mort (donc pas malades, pas laissés totalement isolés au milieu de nulle part après le départ du touriste touché par le sort de « sa » ou « ses » bête(s), pas au bord d’une route passante, etc.) est une sorte de transposition du Loup et du Chien de La Fontaine : la liberté des grands espaces contre la croquette et le panier dans l’appartement sans jardin. La vie au grand air dans les embruns et l’aventure du quotidien contre le fauteuil confortable devant le chauffage pour le restant de ses jours. Continue reading