Pour nous résumer (3)

Et pendant que, comme tout le monde, la tête et le coeur en ébullition après la tuerie à Charlie-Hebdo (ces cons nous ont tué Cabu, je vous demande un peu ! Cabu !!!!) (bon, j’oublie pas les autres, hein, mais Cabu, c’était comme un vieux copain d’enfance, j’ai grandi avec le Grand Duduche), j’essayais de comprendre, de mettre en mots, deux chats sont morts coup sur coup. Et je n’ai rien vu venir. Continue reading

Pour nous résumer… (2)

C’est évident que je suis hypersensible à la météo.  Je le suis devenue ici. Probablement parce que la lumière grise sous les nuages donne à la végétation et aux paysages une nuance déprimante à laquelle je n’arrive pas à échapper. Et il faut croire que les chats ont le même penchant, et s’ils sont totalement apathiques, planqués, sinistres les jours sans, ils sont comme moi quand il y a du soleil : dehors. Continue reading

Pour nous résumer…

Un Noël / Nouvel-An avec en moyenne 4 euros en poche, le froid extrême, la neige, des chats malades, le massacre à Charlie-Hebdo (ils nous ont tué Cabu, ces cons), et le choc qui va avec, le deuil, l’inquiétude et l’effort pour comprendre, la tête qui bouillonne, l’impossibilité d’exprimer, deux chats qui meurent coup sur coup, mon corps un peu patraque, ma chère présidente de l’Association, Gavroche, qui a besoin de se concentrer sur ses propres problèmes et qui cesse sa présidence,  mais aussi de bonnes choses, de bons plans, une véritable aide, les paquets, les amitiés, les perspectives réjouissantes, qui se mélangent à la galère. Et quand une tempête pareille passe sur un petit esquif branlant, il retrouve difficilement l’équilibre. Il tangue et gîte, prend l’eau, on pare au plus pressé, on écope, et à la fin, on n’en peut plus, on ferme les écoutilles et on se planque dans la soute en attendant que ça se calme. Continue reading

Transition démographique

Aujourd’hui, je serai sérieuse.

Ecouter la radio (France-Culture), même avec écoute flottante, peut instruire. Et j’y ai appris un nouveau concept : la transition démographique. Beaucoup d’aimables correspondantEs, amiEs, proches, me font part de leur étonnement lorsque je parle de mes CENT chats (à la louche), me soupçonnant de parcourir les routes de l’île pour les recueillir exprès, certainEs risquant même la question qui fâche : « Mais pourquoi ne les stérilises-tu pas ? », et ses variantes. Continue reading