Je ne ferai pas la liste des chats et chatons que j’ai sauvés de la maladie et de la mort. Mais je crois que je les ai pratiquement tous sauvés une fois ou l’autre.  Là où la satisfaction du boulot bien fait est sans nul doute la plus intense, c’est lorsqu’un chaton à deux doigts de mourir se remet à jouer. Le chaton, ça tombe malade le matin, et parfois le soir c’est mort.  Il faut faire vite, repérer les symptômes, les micro-changements de comportement. Et lutter pied à pied contre les bactéries, les virus, les parasites. Le plus souvent, ils ont tellement envie de vivre que cela facilite les choses, les traitements parfois tellement désagréables.

Bien sûr, Bibu, c’est ma fierté. Il revient de très loin. Mais Monostou est très très satisfaisant. Beaucoup de bas, longtemps de l’Augmentin au goût si affreux au palais des chats, plein de stratégies pour l’intégrer à la famille d’Athéna, sans parler de l’amour sans limite qu’Alithia prodigue aux petits. Et lorsque je le vois manger avec les autres (exclusivement des croquettes, ce qui me désole un brin), se faire dorloter par la chienne, et jouer comme un fou, j’ai l’impression d’avoir bien bossé, d’avoir bien fait la nique à la camarde !

Alithia, mère absolue…

Et avec son « fils », Houdini :

Et Monostou adore grimper aux arbres :

Rien à voir : l’autre jour, la lune pleine était incroyablement énorme. Ci-dessous, elle se couche vers la petite chapelle en haut de la vallée :