Mon Monostou me réjouit, m’amuse, m’émerveille. Ce petit mec trouvé abandonné sous le caroubier, que j’ai refilé l’été passé à Athéna pour qu’elle s’en occupe avec ses autres petits, devient un joli gaillard adorable. Les petits d’Athéna ont eu un sort inégal : le plus vigousse est mort, une petite femelle plutôt gironde a disparu, et seule est restée la plus chtigredi des trois, Paulette. Elle a été très malade – de même Monostou – et ses yeux très infectés sont restés un peu bizarres, les pupilles inégales, mais avec une bonne vision, du moins il me semble. Paulette aime beaucoup le Gremlin, et Bibu, les rouquins, qui le lui rendent plus ou moins. Par contre, Monostou a une passion dévoro-lécheuse pour cette petite poussine. Cela donne des histoires d’amour compliquées. Le fait est que Monostou passe des heures et des heures à lécher Paulette. Dans toutes les positions, tous les lieux, tous les moments : bref, tout est prétexte à lécher Paulette. Qui se défend, parfois, qui parfois aussi essaie de partager le léchouillage. Mais visiblement il préfère faire qu’être fait.
Un petit résumé en images animées de leurs ébats :
Monostou et Paulette
J’ai un dilemme : la campagne de stérilisations – que je n’ai pas encore racontée, je sais ! – laisse à Jacky et moi un sentiment très mitigé : aucun problème avec les mâles, mais la plupart des femelles de retour du véto-à-bas-prix sont revenues malades. C’était des femelles « Une fois mais pas deux », et donc très improbable de pouvoir les rechoper. Comme elles sont tombées malades en majorité très vite après le retour d’opération (ici, 4 sur 6 sont dans ce cas : très amaigries et vilainement apathiques), ce n’est pas une FIV, ou une Felv, maladies qui ont besoin d’un certain temps d’incubation. Probablement une infection bactérienne « banale ». J’avais de très gros doutes quant à l’hygiène pratiquée par ce vétérinaire, j’avais vu des choses bien peu ragoûtantes dans son cabinet, mais je me disais qu’il ferait attention pour les opérations. Et quand on n’a pas le choix… Mais voilà, on constate de part et d’autre de l’île que nos femelles sont mal en point. Et si on les fait stériliser, c’est pour leur bien, pas pour les condamner à mort ou à être très malade. Inutile de dire que le vétérinaire proteste très violemment contre cette accusation. Donc, mon dilemme : la petite Paulette a ses premières chaleurs, il me faudrait la faire stériliser, et j’hésite à l’amener… Je pourrais aller chez les autres vétérinaires, mais … le prix…