Avec vos dons

Avant de partir nourrir les chats de Derek – mais j’ai des doutes sur le bain de mer : beaufort 8 aujourd’hui, et d’un vent de nord très très froid, pas encourageant – j’ai envie de vous montrer une partie de ce que je peux faire grâce à vos dons, et uniquement grâce à vos dons. Donc peu de blabla mais plein d’images…

Continue reading

Les chats de Derek

Même si je renâcle à l’idée d’y aller – prendre la voiture, lassitude d’une route tellement parcourue – j’aime vraiment bien aller nourrir les chats de Derek. Bon, pour autant que la météo soit clémente, c’est clair : aller porter la bonne parole et le bon miam miam dans les bartasses quand il pleut (toujours à verse ici) et sous Beaufort 8, c’est pas vraiment le pied. Mais hier, malgré le vent (de sud mais paradoxalement plutôt frais), et un soleil voilé, c’était agréable. Continue reading

On est probablement sortis de l’hiver…

D’après mon informatrice préférée, une chouette fille aux fromages chez Marinopoulos, Mars s’appelle sur l’île « o Martios pende gnomes » – je crois – c’est à dire Mars, les 5 directions – je crois là aussi. En Mars, on a tous les temps, tous les vents. Mais il semblerait qu’à partir de maintenant, c’est bon (pour les curieux, ce site ouèbe : http://www.syroswx.gr/). Il y a encore « Avril, ne te découvre pas d’un fil », mais ici… Continue reading

Monostou et Paulette.

Mon Monostou me réjouit, m’amuse, m’émerveille. Ce petit mec trouvé abandonné sous le caroubier, que j’ai refilé l’été passé à Athéna pour qu’elle s’en occupe avec ses autres petits, devient un joli gaillard adorable. Les petits d’Athéna ont eu un sort inégal : le plus vigousse est mort, une petite femelle plutôt gironde a disparu, et seule est restée la plus chtigredi des trois, Paulette. Elle a été très malade – de même Monostou – et ses yeux très infectés sont restés un peu bizarres, les pupilles inégales, mais avec une bonne vision, du moins il me semble. Paulette aime beaucoup le Gremlin, et Bibu, les rouquins, qui le lui rendent plus ou moins. Par contre, Monostou a une passion dévoro-lécheuse pour cette petite poussine. Cela donne des histoires d’amour compliquées. Le fait est que Monostou passe des heures et des heures à lécher Paulette. Dans toutes les positions, tous les lieux, tous les moments : bref, tout est prétexte à lécher Paulette. Qui se défend, parfois, qui parfois aussi essaie de partager le léchouillage. Mais visiblement il préfère faire qu’être fait.

Un petit résumé en images animées de leurs ébats :

Monostou et Paulette

J’ai un dilemme : la campagne de stérilisations – que je n’ai pas encore racontée, je sais ! – laisse à Jacky et moi un sentiment très mitigé : aucun problème avec les mâles, mais la plupart des femelles de retour du véto-à-bas-prix sont revenues malades. C’était des femelles « Une fois mais pas deux », et donc très improbable de pouvoir les rechoper. Comme elles sont tombées malades en majorité très vite après le retour d’opération (ici, 4 sur 6 sont dans ce cas : très amaigries et vilainement apathiques), ce n’est pas une FIV, ou une Felv, maladies qui ont besoin d’un certain temps d’incubation. Probablement une infection bactérienne « banale ». J’avais de très gros doutes quant à l’hygiène pratiquée par ce vétérinaire, j’avais vu des choses bien peu ragoûtantes dans son cabinet, mais je me disais qu’il ferait attention pour les opérations. Et quand on n’a pas le choix… Mais voilà, on constate de part et d’autre de l’île que nos femelles sont mal en point. Et si on les fait stériliser, c’est pour leur bien, pas pour les condamner à mort ou à être très malade. Inutile de dire que le vétérinaire proteste très violemment contre cette accusation. Donc, mon dilemme :  la petite Paulette a ses premières chaleurs, il me faudrait la faire stériliser, et j’hésite à l’amener… Je pourrais aller chez les autres vétérinaires, mais … le prix…

Vouloir être « inerme ».

C’était quelqu’un de bien.

Dans une vie antérieure,  et toute athée que je sois, pas effarouchée par quelques contradictions, j’ai fait quelques stages de chant grégorien, dont deux avec le leader d’un groupe magnifique, Witiza. Luis Barbàn était non seulement charismatique, bel enseignant, mais également terriblement doué. Gentil, puriste, exigeant, à la fois amical et distant. Intelligent. Tellement musicien.

Discutant musique par mail avec quelques amis, me vient l’idée de parler de lui, du chant grégorien, et des œuvres écrites au nom de Dieu et donc  financées par l’Eglise – ce qui, pour moi, est la cause efficiente de leur existence, mais pas leur raison d’être. Mais c’est une autre histoire. Continue reading

Météo-sensibilité.

Le soleil, Apollon, sied à l’Ellade insulaire. Les oiseaux chantent, les couleurs aussi, les chats font les fous dans le vent (qui les rend fous), ou se prélassent, Alithia musarde dans le champ du bas, le nez dans les herbes, et je constate que plus je vieillis, plus je deviens météo-sensible. Et à voir ce qui et ceux qui m’entourent, je ne suis pas seule à faire le yoyo avec la lumière. Et justement, en rédigeant cette page de blog, du coin de l’oeil, je vois que les nuages sont de retour… Continue reading