Coucher de soleil le jour de la pleine lune, et de l’incendie gigantesque vers Sounion… Les nuages ne sont pas des nuages, mais de la fumée.
Ce rocher fait des étincelles…
Cache-cache avec un cyprès…
Toutes les nuits ils dorment là, en petit tas ronronnant, parfois avec Athéna, mais de plus en plus souvent « seuls » !
Là, c’est le matin, le soleil vient de passer le sommet de la colline.
En couleurs, mais à peine ! Depuis, ce champ a été fauché, et constitue un terrain de jeux génial, odorant (ah, l’odeur des éteules humides de rosée) et un endroit magique d’où regarder, la nuit, la Voie Lactée (si lumineuse qu’on dirait un nuage)…
J’ai un nouveau pensionnaire. J’ai trouvé un surmulot/rat brun tétanisé et roulé en boule dans un petit carton près du poêle à bois. Je le prends, pas de sang, je le pose au sol, il n’arrive pas à marcher avec les pattes arrière. Par contre ses doigts de pattes arrière s’agrippent à mon doigt : ouf, la colonne vertébrale n’est pas brisée. Je l’installe donc dans un grand carton à la salle de bains, avec aiguilles de pin, coton, eau, et bouffe à choix (fruits, croquettes, fromage, biscotte, épis de blé), il a une nette préférence pour les fruits et le pain, mais ne touche pas aux croquettes ni au fromage (comme quoi, les mythes alimentaires…), et je décide de le garder jusqu’à rétablissement.
Un peu de Trobex dans un oeil purulent. Je pose une fenêtre bien lourde (on peut/doit enlever les fenêtres au-dessus des portes en été, c’est une des raisons de bricolages de moustiquaires) sur le grand carton, couvrant la totalité de la surface : Arouréos ne peut pas sortir, et surtout aucun chat ne peut l’attraper. Bon, tout ça c’était « avant ».
L’autre jour, je rentre, je pousse la fenêtre pour guigner comment se porte mon pépère, mais le carton est déserté !! Pourtant il est intact, et la fenêtre à la même place. Mais Arouréos n’est plus là. Le soir, j’ai laissé dans la salle de bains une petite assiette avec fruits et biscotte, histoire de vérifier s’il ne se cachait pas quelque part. Eh oui, le lendemain, plus rien. Je suis partagée entre l’inquiétude pour ce rat dans une maison bourrée de chats, l’affection a priori pour ce gros trotte-menu, et une certaine angoisse à l’idée de vivre cet hiver avec lui (argh, l’odeur de pisse de rat…).
Mon Loulou en majesté :
Kéti fait sa pub’ :
Voilà !
Les infos ce matin sont vraiment déprimantes, je me sens bien à côté de la plaque avec mes soucis locaux : Léa est à bout, Bouzouki Fou maigrit encore, le rat, les chats, les sous, l’avenir…
Tes photos sont magnifiques, vraiment… que ce soit la lune, les chats ou le rat, tu es vraiment douée ;o)… Et splendide photo de fin sur terrible texte de fin …. ;o(
merci clo…
Qu’est-il arrivé au ratichon, il a quand même pu marcher ? c’est sûr que s’il ne sort pas de la maison les chats le boufferont… les miens m’en amènent chaque semaine, des gros maousses, généralement bien entamés et insauvables. C’est très joli un rat.
tssstssstsss, le « ratichon » : arouréos voyons ! ben oui, je suppose qu’il marche, en tout cas suffisamment bien pour se barrer du carton et planter sa tente sous l’armoire de la salle de bains. ce surmulot-là était pas entamé du tout, pas une goutte de sang. juste cet arrière train un peu de traviole. mais bon, au bout de quelques jours, il marchait très bien dans son carton (je vérifiais en le sortant de dessous son coton, trott-trott-trott il s’y reglissait en vitesse et sans peine !). inutile de dire que trouver ici une trappe à rats qui les tue pas…évidemment que je veux qu’il se barre, mais je n’ai AUCUNE idée de comment faire.
le comble : un rat dans une maison pleine de chats… le pauvre, s’il n’a pas pris la poudre d’escampette, je ne donne pas cher de sa pauvre peau.. Dommage, il était sympa…. grosses bises.. anne-marie
je suis tellement désolée pour lui. quel couillon – même si son tout petit cerveau ne pouvait pas vraiment lui faire comprendre que dans le carton, il était mieux qu’en dehors ! par contre, l’appétit, ça marche, il se mange une demi-pomme, un bout de nectarine ou de poire et 2 biscottes par nuit, il a de l’eau à disposition, et je lui ai fait une forteresse imprenable autour de l’armoire, je peux même pas y accéder… mais bon, c’est un peu une taule de luxe.
Juste attendre… qu’il retourne dans ses champs, ou se fasse boulotter – tu as le temps d’ici l’hiver.
mais je VEUX qu’il retourne dans les champs, PAS qu’il se fasse boulotter. mais je vois pas comment techniquement il pourrait sortir d’ici. et puis j’hésite à agir. comme souvent avec les bêtes, le mieux est l’ennemi du bien, et le vouloir-faire-quelque-chose-absolument conduit souvent à la catastrophe.
Hier soir, sur Arte, une comédie de C. Klapisch : « Chacun cherche son chat ». Chloé mobilise tout le quartier du 11e à la recherche de Gris-Gris, son chat tout noir… Ouf ! elle finira par le retrouver… Oui mais où ? chut ! c »est tout le suspens du film eh !
;-)
zuuuuuule !!! tssstssstssst ! sans sous-entendu grivois ??
Ah ! j’ai plein de choses à dire !
1. Ma fille qui vit chez moi a une rate, je confirme très mignon, très très attendrissant, mais très très très con…
2. Oui, je confirme aussi : tes photos, tes textes, de la poésie, de la magnifique poésie ! Pour le pognon, j’ai la soluce, ma Sylvie : ECRIS, PUBLIE, EDITE !!!!!!!!!!! Tu as un monstrueux talent ! Et, ce qui n’est pas négligeable : UN SUJET (la Grèce, Syros, le paysage, les chats, toi… un témoignage éblouissant !)
3. Pour attraper cette pauvre bête, soit je mettrais un petit médicament qui fait dormir dans la nourriture et hop, je l’attrape, soit avec une cage de transport ouvert « à cul » contre l’armoire, je ferais un système de vase communicant en y mettant l’assiette de bouffe : là sinon rien et je refermerais sur lui (mais il faut faire vite et être là au bon moment !) ; c’est comme ça que j’ai récupéré mon hamster, au bout de…. 3 mois !!!
Allez, courage, nous sommes là… si un jour tu en as marre et que tu n’as pas d’endroit où aller, ma porte est grande ouverte… promis !
Brigitte, il y a si longtemps ans que Sylvie devrait écrire et photographier pour être éditée! Et qu’elle le sait. Parce que c’est la seule façon de faire vivre encore la centaine d’hôtes de sa maison de Syros.
Ah nan nan pas grivois du tout, juste cinéphile. Et grand ami des chats. Tu veux que je te dise moi, le sous-entendu… ouais ouais… si on cherche bien, on finit par trouver où il crèche !
Et à propos de surmulot et autres rongeurs, nous avons, près de chez nous, un ragondin qui vit en bonne intelligence avec les canards, canetons et cygnes qui fréquentent les eaux et les berges du canal de l’Ourcq. Il a l’air pacifique mais très sauvage.
pho-to ! pho-to ! j’ai jamais vu de ragondin. par contre j’ai vu des mangoustes (ça a a rien à voir, c’est un carnivore, mais c’est pour le plaisir de raconter ;-)). quand j’étais allée à la martinique, mon plus lointain et exotique voyage, les mangoustes pullulaient, mais elles passaient comme des flèches dans le champ de vision, je n’ai jamais réussi à en photographier une. je crois que c’est très sauvage également. des petites malignes, ces mangoustes : elles avaient été amenées par les colons esclavagistes pour lutter contre une vipère très venimeuse, le trigonocéphale, ou fer-de-lance, qui faisait des ravages parmi les esclaves dans les champs de canne à sucre. c’est connu le combat de rikitikitavi contre la vipère. mais bon, c’est un combat sportif, la mangouste est pas immunisée contre le venin, et si elle peut faire autrement elle fait. et malheureusement, elle fait, car elle aime beaucoup les oeufs et les oisillons, et si les mangoustes pullulent, par contre les forêts sont silencieuses de chants d’oiseaux, c’est très frappant. note, on accuse toujours les prédateurs, chats, mangoustes, mais on oublie toujours de citer le méga-prédateur tout en haut de la chaîne de destruction : l’homme !
Magnifiques photos !!!! j’adore celle des 3 petits noirs dans les herbes (superbes tonalités douces) et sur les planches sur la lumière du soleil…..Quant à Aroureos….??? Où est-il ? Il paraît que les rats sont TRES intelligents même s’il a « un tout petit cerveau » ! Si la nourriture disparaît c’est bon signe : il est toujours là …..Il a peut-être trouvé un chemin « safe » pour se balader…..
Merci pour le partage de ces tranches de vies toujours aussi agréables !