La vie (plus ou moins) brève, celle des chats en particulier. Passer en revue mes photos est une vraie torture : tant de chats désormais disparus, retournés à la terre, dont le squelette gît quelque part par là, pas loin, mais soudain les voir si bien mis en valeur sur de (si possible) jolies images, encore tellement jouisseurs du présent, certains que j’avais oubliés (Vincent, comment ai-je pu t’oublier ?), ou dont j’avais oublié les noms (pardonne moi, Gentil Garçon, j’ai mis du temps à remettre un nom sur ta photo). Vies (b)rêves, elles sont passées, plus que moi pour m’en souvenir, et puis pfuitt, je disparaîtrai et avec moi les traces de chacune de ces petites planètes qui ont tourné là autour un jour. Et je réalise que non, pas tout à fait : elles resteront sur ce blog, avant qu’un grand tsunami internetien vienne nettoyer ce non-lieu qu’est le monde virtuel. Continue reading