Alitheia aime bien s’installer sur ce petit « lit » à l’entrée de la maison, pour y prendre sa dose de vit. D en compagnie de chats. Par contre, je crois qu’elle vieillit un peu, elle me semble avoir une démarche de plus en plus raide et monte laborieusement là-dessus.
Les frère(s) et soeur(s) de Patch, le jumeau de celui ou celle qui est au milieu (cellui (celui + celle) qui dit : « T’es qui toi ? »), et qui dorment dedans : ouf ouf, ils ont pigé comment s’utilisent les chatières, ce qui me vaut un peu moins de pipis et de cacas n’importe où dans la maison.
Un petit mélange de chatons se chauffant auprès de Roudi
D’autres chatons tardifs de cette mère grise très très sauvage – un miracle que certains soient encore vivants, très très mauvais ça, les chatons de fin d’été. Bon, l’angora rose, je ne suis pas très optimiste, ces jours, il me semble bien léthargique et maigrichon malgré son beau pelage mais qu’y faire : vraiment TRES souvent, à mère très sauvage, chatons pareils, et c’est trop souvent que je finis par les attraper, mais juste pour assister, impuissante, à leur mort.
Le tout à fait beau Nekosan
Une petite scène étrange, pas fréquente mais pas rare non plus : les chats soudain se regroupent, se frottent les uns les autres, miaulent un peu, semblent se faire fête, les queues font des SSSSSS entrecroisés, les pattes piétinent langoureusement (NB : à part les chatons, tous ces chats, mâles et femelles, sont stérilisés) en une sorte de manif caressante de minous (ici, seul Monostou ne participe pas)…
Soudain, sans qu’on ait vu un quelconque événement le justifiant, la « manif » se disperse, chaque chat part de son côté vaquer à ses affaires, et Monostou n’a pas bougé…
Les bouts des pattes de Picoulet du doigt, pas stérilisé, et qui est devenu un matou fort imposant, au pelage noir à part ces petites extrêmités, avec des yeux tellement bleus. Pas sourd, je note. En arrière-plan, on voit mes aubergines de… fin décembre, sisi !!!
Une des cinq chatons (tous encore là, même si je crains un peu pour l’écaille de tortue) de la rouquine, la petite Lolette, qui après avoir joué la chatonne « Mais qu’est-ce qu’elle me veut celle-là BEEEEEUAAAARK elle m’a presque touchée ! » est devenue fan des papouilles en tous genres, en particulier ventrales.
Groupes de chats chauds
Un moment en hiver, quand le soleil à son lever mais hors nuages entre horizontalement dans la maison, la partageant entre les zones inondées de lumière, et les zones encore bleues de l’aube…
Quand ces salopiauds de chats lui squattent son panier préféré
Monostou, mon amour absolu
Mon P’tit Loustic et ses positions de sommeil : soit la tête protégée, soit enroulé sur lui-même comme un lérot hibernant
Touinette (que je trouve pas au top de sa forme, mais aucun symptôme précis : juste elle est un peu maigre)
Comme me le fait remarquer quelqu’une : quand le chat résiste…
Un(e) petit(e) orphelin(e) : un jour, ce chaton a été là, seul, extrêmement fuyant dès qu’il me voit, mais toujours toujours là, devant la maison. Je suis désolée qu’il ne me laisse pas lui montrer qu’il y a autre chose que la solitude en plein vent, voire sous la pluie.
Touinette, et une petite rose vraiment petite, rachitique, un peu genre Mikroulette, mais en encore plus chétive. Elle pousse de petits cris, toujours dans cette position d’alerte, et c’est difficile de dire si elle est très vieille ou au contraire très jeune mais bien marquée par la vie. Elle mange bien et se débrouille pour passer la nuit dedans assez souvent (elle ne sait pas utiliser les chatières) .
Roudi
Maintenant, une histoire dramatique, mais terriblement banale. Entre ces deux chattes quasi identiques, on ne le voit pas, mais il y a un petit chaton tout noir. Ces chattes me préoccupent, elles vont être terriblement difficiles à attraper pour les faire stériliser. Mais bon, il y en a plein comme ça, hélas ! Et ce chaton a dû naître le bon dernier de tous les chatons présents aux Chats de Syros.
Le voilà. Souvent seul, parce que seul de son âge, seul aussi dans la zone qu’il fréquente (le poulailler, donc en bas de la maison, côté sud)
A nouveau ce petit, avec sa mère à droite qui n’est jamais très loin, et Roudi à gauche, très curieux, mais aussi très doux, comme avec tous les chatons. Ce petit est très maigre, je suppose que sa mère ne l’allaite plus. Mais impossible de l’attraper, et tout aussi impossible de faire un repas « ciblé » : il suffit que je m’approche avec une écuelle spéciale maigrichon pour qu’il s’enfuie très loin et que le repas soit bouffé par un autre chat..
Il y a deux jours, ce petit prêt à défendre chèrement sa vie contre le gros monstre poilu, juste curieux.
Et hier, quand je fais ma tournée pour remplir les écuelles disséminées autour de la maison. Toute petite créature déjà froide et raide, que je peux enfin caresser, mais son histoire est finie, et elle a été courte et pas spécialement jojo.
Et la mère, pas loin. Je suis intensément désolée et triste pour elle, et pour lui bien sûr.
Dans l’après-midi, un semis de chats, surtout des chatons de l’année, sur une des zones que Mark, mon sauveur de l’an passé, est venu faucher avec l’horrible petite machine qui fait beaucoup de bruit, mais qui rend bien service ;-))
Et puis Abousimbel, mon merveilleux ataxique, toujours aussi actif, et beau, et imaginatif quant à ses lieux pour dormir, toujours TOUJOURS dehors (même pendant la tempête, même quand il pleut à verse)
Ces filets pour la récolte des olives non seulement m’auront protégée du soleil en été, mais auront servi de hamac pour quelques chats amateurs de vrai plein air, voire de courants d’air.
Auto-portrait : la Reine des Chats au réveil
Image-synthèse du post précédent et de celui-ci : Fétigre sur la citerne au lever de soleil