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Chattes et chats à ma/parrainer !!

Aidez-moi à assurer un peu d’argent mensualisé, sur lequel je peux compter en toute tranquillité pour assurer le gîte, le couvert et des soins basiques aux Chat de Syros et à leur humble servante ! Sans oublier Alithia ni Roudi. Ni les oies.

La page correspondante sur FaceBook :

https://www.facebook.com/aidonsleschatsdesyros

Le ma/parrainage est mensuel, le montant libre (mais c’est en moyenne 20€/mois) et des co-ma/parrainages sont tout à fait possibles. Et bien sûr les dons ponctuels, même modestes, sont toujours voire tout à fait bienvenus !!!

• Fotia
• Gingembre
• Métis
• Bibu

 

MISE A JOUR :

Je viens (22 novembre 2023) de regarder les chats proposés ensuite au pa/marrainage. Ne restent que les chats donnés sur la page précédente : Fotia, Gingembre, Métis et Bibu. Les autres ont parfois disparu, mais sont majoritairement morts, le plus souvent ici à la maison. Je n’ai pas le courage d’effacer ces chats une fois de plus – et je devrais mettre des guillemets à /effacer/… encore une mort, la plus absolue, la disparition de leurs bouilles, de leurs petites histoires et descriptions. Cela viendra, forcément, mais là, aujourd’hui, je n’ai pas le courage. Alors je les laisse encore quelques temps jouir de cette existence virtuelle, parce que l’amour est ainsi.

Je créerai une nouvelle page de chats à ma/parrainer, les chats d’aujourd’hui…

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Polybelle

Elle s’appelle comme cela

1) parce qu’elle est poly belle (rhaaa, elle a une couleur d’yeux fabuleuse)

2) en hommage à ma chère Polyfimi, elle-même nommée ainsi à cause de Polyphème, qui n’avait qu’un œil. Elles ont exactement le même pelage, la même couleur d’yeux, c’est la même en quelque sorte. Mais Polyfimi n’avait que 3 pattes. Sa vie s’est terminée atrocement, sur le chemin entre les 2 murs qui encadrent une portion de la route d’arrivée : avec 3 pattes, elle n’a pas réussi à grimper assez vite et à échapper à un connard en 4X4 verre fumé ABS etc. qui y voyait que dalle. Bref. Comme pas mal de chats ici, un jour Polybelle n’y était pas, le jour suivant, elle y était, comme si elle avait toujours été là. Caressante, maline comme tout (si je ne la surveille pas, elle arrive à éjecter Monostou de l’endroit très caché et haut perché où je lui mets ses croquettes spéciales luxe, et elle vide l’écuelle en moins de temps qu’il me faut pour dire « Polybelle ! »). C’est une de mes compagnes de nuit en hiver, qui m’éjecte régulièrement de MON oreiller, et c’est une chatte très intéressante à regarder vivre. Elle, par contre, c’est une chatte vraiment du dedans, même maintenant qu’il fait une chaleur dingue, elle est là, belle endormie à dégouliner de son tabouret.

Elle attend encore son parrain ou sa marraine !

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Bizule

Un bizule, en dialecte romand (que je parle sans le savoir !), c’est un môme. Ma Bizule, c’est ma môme. Je l’ai sauvée tout bébé (2 ou 3 semaines maximum) d’un balcon plein sud plein été, laissée là pleine de pus, sans eau, sans nourriture, mourante. Elle se traînait pour chercher une ombre inexistante, une fuite possible, poussant de minuscules cris. Je l’ai mise dans la voiture, enroulée dans un linge mouillé pour essayer déjà de diminuer sa température, de l’hydrater un peu, et j’ai roulé comme une dingue jusqu’ici. Et là on a commencé la longue lutte et le long retour vers la vie. Mais les chatons ont un formidable désir de vivre, on leur donne l’occasion, ils la prennent à pleines dents. Elle y a perdu un œil, mais elle est belle, vigoureuse, et tellement marrante. Et depuis, c’est ma toute grande chérie. Elle répond à son nom, on a un vrai rite de salutations, elle est un peu brusque, pas commode. Comme beaucoup d’orphelins devenus adultes, ce n’est pas une chatte amicale avec les autres chats (plutôt indifférente qu’agressive d’ailleurs), mais c’est vraiment quelqu’un.
En guise d’images, 2 vidéos : la 1ère, ma Bizule en pleine résurrection (cétait aussi la 1ère vidéo de ma vie, avec un petit appareil photo, musique en live, donc qualité très médiocre) ! La 2ème, ma Bizule en été (l’an passé).

Il attend encore son parrain ou sa marraine !

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Aluna

Voici une photo bien grecque, mon Aluna sur le toit chaulé. Elle aussi était parmi ce petit troupeau de chatons affolés par l’hiver, trop jeunes pour le supporter sans casse et que j’ai adoptés d’un coup. Et elle faisait partie des très très malades. Malheureusement, ses yeux ont souffert beaucoup trop longtemps. Jusqu’à 2 ans en arrière, elle y voyait encore un peu, je pense les lumières vives et les ombres, sans plus. Et puis un jour, elle n’a plus bougé de son refuge sur une planche, pendant des jours elle est restée sans manger, et j’ai compris qu’elle était devenue totalement aveugle. On a fait un peu d’ergothérapie, je la poussais devant moi pour l’amener aux écuelles, je la posais au hasard quelque part autour de la maison, pour qu’elle redécouvre son environnement. Maintenant, je la retrouve parfois dans le verger de Fifis, mon proprio. Et j’en suis à la fois ravie et un peu inquiète. C’est une chatte bien sûr craintive, car les autres chats n’aiment pas les comportements des compagnons aveugles – qui leur foncent dessus sans précaution et signes de politesse. Mais elle se débrouille quand même pas mal du tout, et semble jouir de la vie, du soleil et du temps autant que beaucoup de chats qui y voient.

Elle est parrainée par Angelina, merci à elle !!

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Monostou

C’est un lécheur, tombeur, il aime tout le monde, et passe des heures à faire plaisir. Et il revient de loin, il aurait pu garder rancune ! Quand je pense que je l’ai trouvé à 2 ou 3 semaines, sous le caroubier, affamé, assoiffé, abandonné, hurlant de désespoir. Comme je ne savais pas si la mère était en vie ou pas, je l’ai installé dans un petit carton sous son arbre, nourri, et 2 jours après, toujours pas de chatte pour s’en occuper (je me demande si ce n’est pas une mère chatte qui l’a oublié derrière elle en emportant ailleurs les autres, ça arrive). Alors je l’ai ramené, et c’est Athéna qui l’a nourri avec ses autres petits… mais il faisait un peu coucou parmi les minuscules chatons. Et encore ensuite, c’est Alithia qui s’en est occupée, et l’a beaucoup léché, nettoyé, materné et lui a servi de nid et de jouet… C’est un peu notre bébé à la chienne et moi. Cette année, pendant la période des zamours-chats, voilà t’y pas que je vois mon Nonosse tout Mou plié en deux, essayant de faire pipi devant moi. Bizarre, ce n’est pas son genre, je tâte son ventre, gonflé, dur comme du bois, et hop, véto. Le docteur lui a massé la vessie pour qu’il fasse pipi (des litres !) et m’a annoncé qu’il avait des calculs dans la vessie. Et comme c’est une situation médicale d’extrême urgence, on rigole pas : croquettes spéciales pour dissoudre les calculs à vie (argh ! 17,50€ le paquet d’1,5kg) et stérilisation absolument contre-indiquée. On en est là. Je dois l’enfermer pour lui donner ses croquettes qui semblent quasi aphrodisiaques tellement les chats aiment ça, et sinon je l’aime infiniment tellement il est mignon, gentil, affectueux avec le monde entier.

Il est parrainé par Peggy, merci à elle !

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Le Gremlin

Un jour, il a été là. La veille il n’y était pas. Un des très nombreux chats ayant abouti ici, par la route sans issue. Il était tout jeune, pas bien grand, mais pourtant on savait qu’il était quelque part pas loin à son ronronnement. Il ronronnait très bruyamment, mais aussi il miaulait, poussait de petits cris, roucoulait, bref, il avait un répertoire de sons impressionnant. Il s’est « coulé » dans la tribu sans aucun problème, c’était comme s’il était né ici. Gentil, affectueux, marrant. Maintenant que c’est un grand jeune homme chat, il est plus silencieux, et aussi plus discret. C’est un de ces chats dont je regrette la trop grande discrétion, en fait,et j’aimerais l’avoir plus souvent sous la main, tout doux et dense qu’il est.

Il attend encore son parrain ou sa marraine !

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Athéna

On dit d’Athéna qu’elle a les yeux pers. Et cette Athéna-là a en plus de petites bottines blanches du plus charmant effet. Elle m’a fait deux fois quatre petits, mais seul Picoulet du Doigt a cette couleur d’yeux troublante. J’ai mis des années à la convaincre que je n’étais pas un monstre sanguinaire, et la première fois qu’elle y a cru, je l’ai embarquée pour une stérilisation un peu à regret : c’est une des meilleures mères que j’ai connues, et mon dieu qu’elle a pu jouer avec ses petits !! Elle a même adopté Monostou, que j’avais trouvé abandonné et mourant de faim sous un arbre, et qui faisait un peu coucou à côté de ses quatre à elle. Athéna est un très petit modèle de chatte, et j’adore tenir son corps, il est incroyablement dense, musclé. Mais elle ne veut pas être portée, là c’est quand même trop. C’est une vraie typique chatte de «dehors dedans». Elle vit dehors même l’hiver, ce n’est vraiment que pendant les déluges qu’elle veut bien rentrer, elle vient manger mais pas systématiquement, mais elle est toujours quelque part dans le coin. Elle s’entend bien avec tous les chats, même si elle est toujours un peu sur ses gardes.

Elle est parrainée par Xavier, merci à lui !

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Fotia

Qu’elle est belle ma Fotia ! Elle faisait partie de ce petit troupeau de chatons que j’ai fini par accuellir dedans pour passer l’hiver dans une cagette près du radiateur. Elle est très autonome, et vit, ainsi que Bob, Mikri et quelques autres, dans le verger de Fifis, mon proprio. Mais ce n’est pas par manque de goût pour les papouilles, qu’elle adore. D’ailleurs elle a une manière délicieuse de me faire des mamours à son tour, en me léchouillant les mains,les joues, en se frottant dans mon cou tout en poussant de petits cris « Mi ! Mi ! Mi ! ». Elle est la version soft de cette sublime chatte, Zoé, maintenant disparue depuis plusieurs semaines, un pelage plus doux, plus clair, un regard plus tendre. Elle est pour ainsi dire charmante.

Elle est parrainée par Angelina, merci encore à elle !

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Nekosan

(Monsieur Chat en japonais !)

Un matin, à mon immense surprise, je vois le chasseur d’en face, que je hais parce qu’il est chasseur et que je suis sûre que c’est lui qui a maltraité et abandonné Alithia, arriver devant ma porte avec une petite boîte en carton, et dedans un tout petit chat roux angora ravissant en train de mourir : « Est-ce que tu peux faire quelque chose pour lui ? ». Très maigre, cherchant désespérement à respirer. On a bien lutté les deux, jour et nuit, pendant des semaines. Arracher ce chaton à la mort. On a fait au mieux. J’ai peur que ce soit une bataille perdue d’avance, je ne pense pas qu’il vieillira. Toutefois, toutefois il est encore là, il a une chouette vie de chat, un sacré caractère, même s’il ne grandit pas, ne grossit pas, a toujours des problèmes d’yeux, de poils, et cherche encore son air. J’ai décidé de le laisser tranquille, pour l’instant : plus d’antibiotiques, plus de fumigations, plus de gouttes dans les yeux. Va, vis ta vie – et il la vit à pleine dents, d’où les 2 photos !

Il est parrainé par Michèle, merci à elle !

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Gingembre

C’est un chat d’un roux vraiment éclatant, et ses yeux sont comme des phares. En ce moment, il est excessivement malheureux, car il souffre d’un abcès sur la joue : j’ai déjà dans mon frigo l’antibiotique qu’il faudra que je lui injecte quand l’abcès aura percé, mais en attendant… patience ! Il fait partie de cette 12aine de chatons que j’ai fait entrer dans la maison un hiver, tous nés tardivement, tous abandonnés ou orphelins, tous malades (beaucoup sont morts) sauf lui ! Quand il est en forme (donc pas comme maintenant), il est hyperactif, j’ai l’impression de le voir partout , et même adulte il encore très joueur (enfin, il joue à ces jeux de chats dehors, courir sur un arbre, sauter sur le toit, courir après un papillon, faire de l’équilibrisme sur un poteau). Et c’est un chat qui a de vrais « amis » chats. Entre autre, les deux frangins Bouzouki Fou et Gracieux Nipponais. Par contre, pas de relation particulière avec Alithia, et il ne cherche pas spécialement la papouille humaine et ventrale, même s’il ne crache pas dessus. Bref, il est super agréable à vivre !

Il est parrainé par Anne, merci à elle !

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Bizounours 2 taches

Il y avait une petite famille : Léa, la mère, une persane magnifique arrivée un jour enceinte jusqu’aux yeux, Bizounours 1 tache, Bizounours 2 taches, Bizounours Puuuur et Mouchet-Mouchet. L’histoire avec Léa fut une vraie histoire d’amour et de choix (http://leschatsdesyros.com/2014/07/31/histoire-lea/ ). Ne reste de cette si jolie petite troupe angora que Bizounours 2 taches (parce qu’il a 2 taches sur le museau). C’est lui le « chapeau » du blog. C’est le chat le plus territorial des chats de dedans, et quand il manifeste sa vive désapprobation, il pousse une sorte de cri de sirène très aigu et modulé, ses pupilles se dilatent et il gonfle comme un poisson lune : et quand un chat pareillement angora gonfle ses poils, ça impressionne ! Alors que sa mère avait un poil qui retenait tout (la pauvre, j’ai même dû la faire raser !), lui arrive toujours absolument impec’, le poil flottant au vent, pas UN brin d’herbe, même pas une toute petite graine sur le bout de la queue. Mais s’il est territorial avec les chats de dehors, il est aussi amical et tendre avec les chats du dedans.

Il est parrainé par Lili, merci à elle.

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JohnJohn

Oh, mon JohnJohn. Il a 5 ou 6 ans, et certainement une FIV (SIDA des chats – dont sont atteints probablement pas mal de mes chats – raison de plus de faire stériliser aussi les mâles). Chaque jour est un miracle. Il est léger comme une plume, le porter me fait « mal » aux mains, tellement je sens ses os sous la peau. Pourtant il a toujours faim et ça c’est bon signe, et il fait partie de ceux pour lesquels je réserve toujours un peu de boîte « de luxe » (en l’occurrence du Whiskas, impossible d’acheter plus cher). Mais il se maintient, il vit, il aime dormir avec moi, il se balade jusqu’au verger de Fifis mon proprio, c’est un hyper calme et je croise les doigts et le confie à Artémis chaque soir en espérant que le lendemain sera aussi serein que le jour passé.

Il est parrainé par Leïla, merci à elle.

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Le P’tit Loustic

Au début de l’hiver, un matin, je trouve un chaton noir et blanc, les yeux pleins de pus et surtout aux mouvements totalement incontrôlés. Un chat IMC, vous connaissiez ? Comme il était incapable de faire trois pas sans tomber, et quasi aveugle, je pense que quelqu’un l’a posé sur ma route. Bien, bien bien, je n’ai jamais dit non. Donc je lui nettoie les yeux au liquide physiologique, une goutte de Tobrex pour achever le tout, et je me l’installe dans une grande écharpe pour faire mère kangourou. Il a passé quelques temps sur mon ventre, mais ses yeux étaient déjà guéris le lendemain. Et ce P’tit Loustic fait ma joie. Bon, il avance en zig-zags, hoche la tête en mangeant et en met partout, a failli se noyer dans un seau d’eau alors que tout chat « normal » en serait sorti en un coup de patte, et lorsqu’il miaule, sa voix part en vrille (il est probablement IMC, mais comme il est totalement sourd, il est possible qu’il ait eu une otite non soignée qui lui aura dévasté l’oreille interne). Mais c’est un joyeux drille, curieux comme un singe et aussi malin, et voilà au moins un chat que je n’aurai jamais besoin de récupérer au sommet d’un arbre (il est trop décoordonné pour sauter sur quelque chose, et encore moins grimper à un arbre). Petite cerise sur le gâteau : je lui ai montré UNE fois la caisse des pipicacas, UNE fois ! Une nette tendance à mettre tout le sable hors de la caisse, mais j’apprécie l’effort !

Il est parrainé par Feggari et par Clo, merci les filles !

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La Belle Olympe.

Elle est toujours d’un calme olympien. C’est (hem) mon « aînée » désormais. Un des premiers chats que j’ai fait stériliser quand je suis arrivée sur l’île, quand j’ai décidé de VOIR la réalité autour de moi (cf le texte du blog mis en lien). Et une des premières à devenir « chat du dedans ». En fait, c’est à cette chatte que je dois d’agir, en partie : je venais de la faire stériliser avec son frère (le Fils du Meilleur Ami de l’Homme, hélas disparu depuis), l’hiver commençait, et il y avait dehors plein d’encore tout jeunes chatons, soit sevrés avec l’habituelle brutalité qu’emploient les mères chattes pour le faire, soit orphelins. Et Olympe et le FMAH ont passé toute la mauvaise saison à materner, protéger, consoler ces chatons affolés par l’hiver. Je lui devais bien ça. C’est une morfale insatiable (mais c’est aussi une très grande chatte) et chaque année, à peu près à cette période, elle fait une monstrueuse crise d’asthme que je dois traiter avec une toute aussi monstrueuse injection de cortisone.

Elle est parrainée par Marie-Claude-Byzonne, merci à elle !

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Bouzouki Fou et Gracieux Nipponais.

Deux frères survivants d’une fratrie nombreuse et décimée par le coryza. Ils ont 5 ans.

Bouzouki Fou (à gauche) est mon réveille-matin, et parfois mon réveil-nuit, il adore me lécher tendrement les trous de nez, et c’est un tendre et pacifique qui a régulièrement ses 5’ de folie furieuse par jour, où il court aussi bien à l’horizontale qu’à la verticale sur tous les supports imaginables.

Gracieux Nipponais (à droite) est assez craintif, mais une fois convaincu qu’on ne lui veut que du bien, il est toute tendresse et tout ronron. Il a beaucoup de problèmes de peau, ses oreilles sont en mauvais état, et il est un peu maigrichon.

Gracieux Nipponais est parrainé par Lysiane, grand merci à elle !

Bouzouki Fou est parrainé par Sabine, merci à elle !

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La Féroce et ses quatre petits.

La Féroce et ses petits, un rose, un roux, un gris et un tigré. Le petit tigré me semblait ronronner puissamment, mais ayant réussi à l’attraper (ils ne sont pas les mômes de leur féroce de mère pour rien), en écoutant son petit torse, je me suis rendu compte que ce n’était pas du ronron mais le bruit terrifiant de ses poumons. Je l’ai mis sous Augmentin et depuis ses poumons semblent aller mieux, moins de claquements… Ouf. La petite famille est installée dans la pièce que mon proprio s’est gardée pour entreposer ses meubles et son foutoir, et dort dans un fauteuil renversé bien hors de (ma) portée. Je ne désespère pas totalement de choper un jour La Féroce pour la faire stériliser. Quant aux petits, le petit tigré est un mâle, mais faute d’avoir pu attraper les trois autres, je ne sais pas combien de femelles il faudra ajouter à ma liste des stérilisations.

Elle est parrainée par Maryse, merci à elle.

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Joli-Coeur

Il doit avoir 6 ou 7 ans. Quand il était petit, une des assistante du cabinet vétérinaire m’avait demandé si elle pouvait l’adopter. Et les adoptions sur l’île, c’est en général une mission impossible (trop de chats, pas assez de gens). Toute contente d’en avoir casé un, j’avais bien sûr accepté. Commeil n’était pas sevré, il fallait attendre, et j’en avais profité pour la « sonder », lui demander comment mon chaton allait vivre avec elle. Mais rien de ce qu’elle me disait ne me donnait envie de lâcher ce petit bout de chou, et pour finir, je lui ai dit en un pieux mensonge qu’il avait disparu… Joli-Cœur est un joli cœur, séduisant et gentil, qui passe une grande partie de sa vie dans les vergers en bas des falaises.

Il est marrainé par Coco, merci à elle !

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Métis

C’est une belle aux beaux yeux. Comme une majorité des chats ici, elle est à la fois gentille, caressante mais un peu distante, solitaire au milieu du troupeau mais ne refusant pas la papouille ventrale humaine ni le dodo en tas de chats ronronnants. Elle se tient souvent en hauteur, et s’endort parfois dans la fourche de son arbre préféré.

Elle est co-parrainée par Frédérique et Carmina, merci à elles.

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Bibu

Ô mon Bibu. Il vient de loin, son œil énucléé en témoigne. Sa mère, pourtant extrêmement sauvage et farouche, l’a pratiquement posé devant moi, l’air de dire « Fais quelque chose ! ». Il était très très malade et on s’est battu tous les trois pendant des semaines. Il est devenu un beau jeune homme chat, sympa, miauleur, pas difficile à vivre, et adore ce tamis-nacelle-hamac ! Il a 4 ans.

Il est marrainé par Catherine, merci à elle.

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Chattes et chats à ma/parrainer !!

Aujourd’hui, fin novembre 2023, les besoins sont toujours aussi grands, la précarité toujours aussi angoissante (un petit dépassement de 30€ dans ce type de budget est une catastrophe, simplement !), et moi je vieillis toujours autant – mais là, rien à faire pour stopper la machine. L’année 2023 a été une année cruelle pour les chats, même si le dire de ce microcosme insulaire et animal semble bien dérisoire face aux spasmes effrayants du monde actuel. Mais je pense, je crois que beaucoup de gens qui sont dans l’aide, que ce soit de mon côté qui gère cette colonie-refuge, du côté de la présidente et du trésorier de l’association ou du côté de l’hébergeur du blog, mais aussi du côté de tous les gens qui participent un peu ou beaucoup à la survie de cet endroit et de ses habitants, bref je crois que beaucoup de gens dans l’aide espèrent, supposent, parient que « faire du bien » quel qu’en soit le niveau, même tout petit, fait du bien au monde dans sa totalité. Le fait d’assumer et de tout faire pour qu’il y ait moins de souffrance autour de soi, autour de vous qui m’aidez d’une manière ou d’une autre, autour de moi qui essaie de nourrir, soigner, aimer ces bêtes, ne peut pas ne pas faire un peu de bien à tout l’ensemble, doit « rayonner » d’une certaine manière dans la noirceur de ces années actuelles.

Dans les jours qui viennent, je vais poser quelques photos de chats à maparrainer (rhoooo, je ne trouve pas une manière élégante de faire de l’inclusif orthographique !), car cette manière d’aider Les Chats de Syros reste la base de l’aide, et est vraiment vitale.

Je reviens.

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