Parfois, je me retrouve sans le sous. Mais rien du tout. Depuis avant-hier, j’avais 7 euros : 4 dans le porte-monnaie, et 3 à la banque. Bon, les 3 à la banque, on oublie. Donc 4 euros. Et les transferts d’argent étant ce qu’ils sont (ils doivent avant d’arriver ici faire quelques tours du monde), l’argent des dons n’arrivera pas avant mardi 23. Tout d’un coup, tout me tombait sur la tête, les dettes, les factures et la déprime. Bon, je ne vais pas exagérer : j’ai reçu de fabuleux paquets de délicieuses nourritures terrestres (en ce moment, je fous une claque terrible à du pâté végétal et de la pâte de coing), j’ai de quoi manger, mais les sacs de croquettes sont au bout, j’ai besoin d’essence dans la voiture, et c’est le moment de « frontliner » les bêtes…