Il y a eu la super pleine lune du 10 août, et celle d’hier, elle aussi ex-cep-tio-nnelle !
En cherchant un endroit d’où voir celle du 10 août émerger de la mer, je suis évidemment tombée, une fois de plus, sur un magnifique cadavre de mouton, et j’attends avec impatience le bon moment pour aller avec un grand sac chercher toutes ces grandes et petites merveilles (j’ai déjà dit ailleurs : jamais je n’ai fait de balade sur cette île sans trouver un squelette plus ou moins complet de bête, probablement parce que, comme j’aime beaucoup les os, leur beauté, leurs formes dynamiques, j’ai la bonne focale en marchant – un peu comme les champignonneurs trouvent les champignons là où les indifférents ne voient que mousses, aiguilles et herbettes).
Du vol, ce lever de super lune ! L’air était chargé jusqu’à la gueule d’humidité (encore un coup du vent de sud), et Séléné naissant de Thalassa, bof… Donc c’est déjà bien haute que la Belle est apparue à mes yeux admiratifs.
Dans ces moments où la lumière est laiteuse, au loin la ville où tout brille et tout luit :
Le porte container continue sa route …
Lorsque la mer est bien plane, les reflets de lune sont bien jolis, et s’étalent, et dansent.
Les collines au-dessus de Vari, et la lune…
Ce qu’elle n’est pas – et pourtant, en bricolant un peu, on s’y croirait :
Mais celle d’hier et d’avant-hier était bien bien plus magique.
Pour regarder les photos, il faut ouvrir ce fichier son…
D’abord, avant-hier nuit, il faisait chaud, mais vraiment très chaud, 21° au début de la nuit. La lune était cachée par de fins nuages lents, et tout était bleu, très clair. Alors des millions de grillons de la nuit ont fêté dignement toute cette beauté, et ce calme, et la fin de l’été. Irrésistible : je suis allée me balader à poil dans le champ du haut, avec mes bêtes, heureuse d’avoir ce privilège de liberté, heureuse que ma dèche noire ne m’aveugle pas au point de ne plus voir, de ne plus vivre de pareils moments d’extase.
Séléné bien pleine déjà, photographiée depuis ma chambre, se couche en face, le 8 octobre vers 4h du matin :
(en grec, la pleine Lune c’est Panselino)
Quand la lune est bien ronde et virulente, ma chambre est baignée par sa lumière. J’ouvre tout ce que je peux ouvrir, et grâce à ma porte en plexiglas (c’est vraiment le bricolage que je me réjouis chaque jour d’avoir fait), j’ai la sensation de dormir sous la lune, dehors. Avec la fenêtre grande ouverte, la symphonie têtue des grillons de nuit. Quoi de plus doux comme berceuse qu’une pleine lune et des grillons ? (Sans négliger bien sûr le ronron de Monostou en train de pitonner, de pitater, de potringuer le châle doux et chaud qu’une amie m’a tricoté pour les soirées frisquettes de l’hiver, quand je n’arrive pas à dépasser les 14-15° même en chauffant beaucoup).
Le matin d’hier, bien avant le lever du soleil, la couleur du ciel était étrange, jamais vue, entre le bleu et le vert, bleu lagon semble dire un nuancier sur le ouèbe !!
(ceci est un bleu lagon polynésien, mais c’était cette couleur… en plus homogène)
La journée ensuite a été un peu gâchée par un trip « santé », mais à nouveau hier soir, un lever de lune fabuleux. La belle éclipse totale de cette pleine Lune de Sang était non visible sous nos latitudes/longitudes, mais mazette, la belle fille que je me suis contentée de regarder depuis ici !
Depuis le champ du haut, Loulou sur la citerne de Marinos.
Ce nuage, éclairé par la Lune, et quelques étoiles…
Elle monte, elle monte…
Et puis j’ai ouvert les yeux vers 5h30 de ce matin, un peu après l’arrivée d’Aurore aux doigts de rose, et là, coup de bol, j’ai pu apprécier le dernier coup d’oeil sur/de la belle, toujours à travers ma porte en plexi :
Ces lignes ne sont pas parallèles…
Mon Loulou………..
Et puis comme je suppose que le fichier son n’est pas terminé, encore quelques photos de la belle de la nuit et des belles lumières qu’elle nous donne…
Une nuit de Noël en 2010… L’étoile du berger, cette nuit-là, c’était Aphrodite :
La falaise à apéro…
A nouveau, cette lune, ces collines de Vari :
Lune de sang, ou plutôt mer de sang ?
Cache-cache avec l’olivier, et mon minuscule triangle de mer depuis la maison embrasé…
Et puis, pour finir :
Sans oublier :
très joli tout ça… tes photos de lune sont bien plus belles (et plus exotiques) que les miennes ;o))…
Et toi tu es bien arrivée à centrer la lune, bien nette, à travers tes fenêtres ;o))
je me suis bien amusée en tout cas ! merci clo pour ton commentaire (et tu as écouté nos grillons nocturnes dans leur nocturne obsédé ?)
zozefine la poétesse.
Je ne pige pas les 2 dernières photos.
Pour faire mon intéressant je te dirai qu’il manque un t quelque part.
un T plutôt à ces //, non ?? les 2 dernières photos sont des paysages sous la pleine lune tels qu’ils sont sortis – mais parce que j’oublie souvent d’utiliser le pied, et je ne sais jamais quelle fonction mettre pour avoir du visible, net et tout ça. du coup, je trouve que ces 2 photos ratées sont 2 beaux tableaux semi-abstraits, surtout le dernier. j’ai eu vu des paysages peints qui y ressemblaient fort. merci pour ta visite asinuserectusgeometrus.
yarf, oui, un T !! merci pour ton oeil d’aigle
enfin des nouvelles – de très belles photos… pour ma part, les os ne sont pas des choses que je collectionne. Quoi que, dans une de mes belles forêts d’Auvergne j’ai trouvé une énorme dent de sanglier… je l’ai gardée… je vous embrasse et vous souhaite une bonne journée… anne-marie
c’est très beau les défenses de sanglier. mauvais signe pour le sanglier, mais une aubaine pour l’amatrice de belles choses ! je vous embrasse également anne-marie !