Sauf accidents de parcours (que la route a été longue jusqu’à toi), printemps tu es là… En images, donc.
Un petit tour au verger de Fifis, cueillir quelques citrons…
La route – et mine de rien, même si les oxalis sont très envahissants, et même redoutables pour la biodiversité, quel doux parfum, et quelle joie tout ce jaune pétard !
Entrée du verger : déjà la sécheresse !
Les arbres sont malades, mais ça ne semble pas troubler mon proprio – et ça me fait du bois de chauffage au fur et à mesure que ces branches, bouffées par les xylophages se cassent…
Le citroranger :
Biodiversité dans le verger : plein d’oliviers sauvages…
Un figuier haut de 5/6m, et tant de fruits hors de portée (humaine, parce que c’est une vraie aubaine pour les insectes et les oiseaux)
Un laurier sauce :
Un grenadier drageonnant lui aussi :
Mais surtout, un enchantement olfactif, ce verger :
pour moi l’odeur des agrumes c’est tout simplement l’odeur du paradis….
ah oui, entrer dans ce verger c’est à la fois merveilleux à entendre (les abeilles) et à sentir. et puis choisir ses citrons sur l’arbre, hein, il y a des choses à vivre pires que ça !
Ah oui, l’odeur des fleurs d’agrumes… une bénédiction pour les nerveux en plus ;o)
me rappelle une vallée à milos plantée du sommet à la mer d’agrumes, et traversée en pleine floraison : j’ai cru mourir d’extase !
Si nous n’avons pas le plaisir olfactif, nous avons en tout cas le plaisir des yeux… Magnifiques photos qui nous mettent du baume au coeur….
Le Printemps des poètes 2015 rend hommage à Luc Bérimont :
LA NUIT D’AUBE
Une rose a percé la pierre de la neige
Une rose a percé la pierre de l’hiver
Galopez dans le ciel, chevaux blancs des cortèges
Une rose a percé la pierre de la neige.
Une rose a tremblé sur la paille, à l’auberge
L’ange au gantelet noir roule sous les sapins
Une rose a tremblé, plus frileuse qu’un cierge
La neige lacérait le ciel ultramontain.
Édifice du temps un enfant vous renverse
Une rose, une lampe, une larme au matin.
Il suffit d’un baiser qui réchauffe la neige
Et notre rose à nous brûle déjà ta main.
Luc Bérimont (extrait de « C’était hier et c’est demain », éd. Seghers, 2004)
un de mes poètes préférés ! sur le lien qui suit, chanté par jacques marchais, puis par hélène martin : http://www.musicme.com/#/Luc-Berimont/videos/Trois-Poemes-De-Luc-Berimont-6D76504431736149587238.html – plein de merveilles sur cette page, plein de bérimont (et écoute hélène martin plus bas !!) (et lise médini) (tout quoi : merci mille de m’avoir posé bérimont ! ça me permet de renouer avec mon vrai diapason, que la bêtise du quotidien me fait oublier parfois !!!)
j’ai oublié de dire le principal : c’est un très très beau poème, merci pour ce choix ! j’aime comme ça roule et galope dans la bouche quand on le dit à haute voix !!
Ouaip ! La playlist de celles et ceux qui ont chanté la poésie de Bérimont témoigne du talent de ce grand bonhomme.
Qui a aussi enchanté les enfants ! C’est même comme ça que je l’ai découvert.