Pour celles et ceux que cela intéresse, je ferai un post spécial « tissage avec métier à pesons ». J’en parle d’entrée de post, parce que pour l’instant, c’est la seule activité qui me mantienne la tête hors de l’eau moralement. Financièrement, j’ai investi dans de la ficelle et ce genre de choses, le rouge au front et l’angoisse au ventre d’oser dépenser pour tisser du feuillage sur un truc bricolé avec des bouts de bois et des roseaux.  Mais quand je suis devant mon métier à tisser, sous la tonnelle, la fatigue, le découragement et l’angoisse se taisent un moment.

D’autre part, Madame la nouvelle présidente de l’association Lili, qui s’est présentée précédemment, est en train de préparer une campagne de parrainages, et j’espère ardemment que cette campagne rencontrera la générosité des amiEs des chats, car, je dois l’avouer, je suis vraiment en aussi mauvais état que mon pays d’adoption, dettes et angoisses du lendemain compris.

Côté jardin, mes échinopsis oxygona me mettent en joie :

Et tataaaaaaaaaaa, ce matin…

Mais ce soir, toutes les fleurs seront flétries : c’est un plaisir d’un jour qu’il ne faut pas rater.

Côté capucines, on est passés de ça :

à ça :

mais en laissant ça (un quart à peine des graines, juste ce qui dépassait de la « butte de permaculture » (non, ne pas rire)) :

Je tisse sous la tonnelle, cette année tellement fleurie que le parfum est parfois presque « trop » :

L’an passé, cette tonnelle, malgré mes arrosages, était en train de mourir. Il faut dire que tout ce qui est planté là autour est bien vieux, et Fifis mon proprio m’a dit que le verger de citronniers avait 85 ans ! Bref, j’avais peur que cette magnifique tonnelle défunte. Donc pendant tout l’hiver, et encore quotidiennement maintenant (et pour cause), je l’arrose avec mon urine diluée. Urine que je distribue généreusement également à toute plante me semblant un peu faiblarde. Ma conclusion : je ne peux que recommander vivement la chose : ça ne pue pas, et les plantes aiment vraiment beaucoup.

L’été approche (mais étant donné cette météo dingue sur les Cyclades, je me demande si on peut appeler ça un « été »), et son manque d’eau habituel. Du coup, j’ai été pro-active, et j’ai fait des réserves, dont voilà une partie :

Trouvez le papillon :

Ces jours, trop de vent pour les toiles, les épeires anguleuses se planquent. Mais il y a quelques jours, entre la véranda et les yuccas, il y avait 6 strates différentes de toiles, et qui ne se touchaient pas tout en récoltant un maximum d’insectes. Là on voit juste trois couches et leurs effroyables reines :

Bon app’ :

Un autre type d’effroyable mangeur (en l’occurrence, j’ai coupé la tête de la sauterelle, je dois avouer que le mode d’alimentation et/ou de reproduction de ces insectes m’horrifie) :

Dans la campagne, les phallus végétaux grandissent, grandissent, grandissent, et parfois même se regroupent :

Chez ma marchande préférée d’alimentation pour animaux, des morceaux (pas donnés) de ramures de cerf sont à vendre. Je sais que mon frère et sa femme, archéos faisant de l’expérimentation, en font grand usage :

J’ai du mal à ne pas trouver cela triste.

Autre tristesse : pendant un apéro dans le champ du bas avec les chats et Alithia, je vois Fifi super affairé à bouffer quelque chose. Bon, je me méfie, trop d’histoire d’empoisonnements dans le coin, mais à ma consternation, il était en train de croquer comme un grissini une belle vipère ammodyte :

Et tout le monde s’intéressait beaucoup à ce pauvre cadavre, ici Picoulet du Doigt et Monostou :

Bon, je continue à marcher avec toute une ribambelle de cats aux trousses :

avec des petits moments de halte pour papouilles ventrales et autres caresses dessus, dessous et sur les côtés :

Gremlin

Gentil Garçon

Bibu et Nekosan

Clotaire et SA souche

qu’il prête à Picoulet de la Tête

Monostou, quant à lui plus intéressé par les poules du Ktima Kanne à côté

Et puis, ayant fait le tour du champ, je retourne voir ce qu’il reste de la vipère, et à mon immense tristesse, je réalise que c’était une femelle pleine… (je sais que c’est dangereux, mais j’aime beaucoup les ammodytes)

Mon Zim…

Un peu plus tôt, avant le coucher de soleil…

Clotilde et Nekosan

Les oreilles de Clotilde

Nekosan

P’tit Loustic, qui a parfois de très bizarres positions de sommeil, là carrément la tête relevée…

Alithia et SON chat Houdini (elle l’a élevé)

Brève rencontre entre Nekosan, Gingembre et Gentil Garçon (ce sont des moments où soudain, ils poussent de petits cris, s’entrefrottent, se congratulent, s’embrassent, se sentent, et pfouit, c’est passé)

Ce même jour, j’ai vu passer vraiment devant moi, à 20 ou 30 mètres à peine, un héron, qui remontait gravement la vallée. M’est avis qu’il me manque un appareil photo qui me zoome ce genre de vision enthousiasmante

J’ai téléphoné et mailé à tous les gens que je connaissais sur sa route et susceptibles de s’intéresser à la présence d’un héron sur Syros, et bien m’en a pris, une amie, Xara, l’avait déjà photographié juste en face du supermarket Marinopoulos, tranquillou à se prendre le soleil. Voilà sa photo à elle (et il y a pas photo !):

L’autre jour, c’était la pleine lune, et je crois que je suis maudite, je n’arrive quasiment jamais à en « faire quelque chose »…

Il faut que je vous donne quand même une idée de mes bricolages.  Tisser de la feuille sèche de palmier sur du roseau est tâche relativement ingrate – mais j’ai réussi à faire un dessin (sergé ? satin ? chevron ?)

Mon dernier opus :

Le métier à pesons :

La suite dans un post ultérieur…

Et last but not least, La Féroce et ses petits :

(le petit tigré est sous Augmentin, quand j’arrive à le choper : ses poumons faisaient de bien vilains bruits)

 

Voilà, c’est fini !