Et oui, il n’y a pas que des chats aux Chats de Syros. Il y a quand même, en dépit du désastre écologique que constitue une centaine de chats dans un biotope (parce que côté biodiversité, c’était un VRAI désastre – je ne suis ni dupe ni bizounours), quelques autres animaux à voir, voire à admirer…
D’abord, une chenille – en fait la même (et peut-être même la vraie même) à un stade de développement différent, la seconde plus « jeune », aux couleurs moins franches. Ce sont vraiment de grosses chenilles, bien que j’en aie vu de beaucoup plus grosses (par exemple les chenilles de Sphinx à tête de mort). Mais on la « sent » dans la main, c’est « lourd ». Le rigolo, c’est ce qui me vient en tête quand elles se tortillent pour s’échapper. Car mon P’tit Loustic, tout plein de spasmes comme il est, lorsque je le prends contre son gré, se débat exactement comme une grosse (très très grosse) chenille ! Et comme il n’a aucun équilibre (même s’il arrive à faire des trucs fous pour un chat avec un pareil handicap), il y a toujours le risque de le lâcher et qu’il tombe mal, sur la tête par exemple (bon, c’est modérément rigolo en soi, c’est l’association d’idées qui l’est !).
Et voilà le papillon, que je suis sûre que vous reconnaîtrez – photo piquée sur l’internet, merci gogole – et je copie ci-après quelques mots piqués sur Wikipédia :
Le sphinx du liseron est un grand papillon dont l’envergure varie de 80 à 120 mm, que l’on rencontre au crépuscule. Il est particulièrement reconnaissable à son vol extrêmement précis (…) Il est visible de mai à juin pour les migrations printanières venant du sud et d’août à octobre pour la génération partielle autochtone. Hormis son vol particulier, le sphinx du liseron possède une caractéristique unique : il est doté d’une trompe démesurée, dont la taille, plus grande que le corps, est comprise entre 8 et 10 cm et pouvant atteindre 13 cm de long.
Voilà pour le lépidoptère !
Maintenant le diptère, et là je rigole moins, vu que je me le suis tapé sur le bras en pleine journée ! Par contre, facile, il est lent…
Et pour finir l’orthoptère. Mais là, c’est carrément beau. Je l’ai trouvée quand Fifis mon proprio était là. Je la lui ai montrée, et il était un peu ému, en me disant qu’il n’en avait plus vu ici depuis son enfance ! C’est horrible, parce que je l’ai trouvée juste devant la maison côté nord alors que je faisais un grand remue-ménage nettoyeur, et c’est parce que cette petite tache verte m’a tiré l’oeil que je ne l’ai pas jetée dans le sac poubelle. Horrible, parce que je crois lui avoir abimé une des ailes… Je l’ai posée sur la tonnelle de jasmin, loin des chats, et l’ai confiée aux bons soins d’Artémis et d’Aristée (son neveu puisque fils d’Apollon), bien que lui ce soit plutôt les abeilles…
Iris oratoria… Rien que son nom…
Voilà !
Iris oratoria !!! Magnificat !
La faune ne se porte pas si mal en fait non ? Oui je sais tu vas me dire que si c ‘est pas (bio) top ! Mais c’est quand même chouette de faire ce genre de rencontre. Merci pour le partage. Et bravo encore et toujours pour les photos.
oui, hein, iris oratoria… iris, transformée en arc-en-ciel et invoquant le ciel de ses pattes levées. oui, c’est vraiment un très très joli nom pour une bête ravissante, infiniment fragile – et féroce ;-) (elle a beaucoup essayé de me couper le doigt…)
Un papillon qui fait environ un mètre d’envergure ???
Moi, j’aime bien la photo avec ‘la tite patte noire et blanche ! C’est une patte pour y faire » le baise patte » ! Baise-patte du matin et baise-patte du soir, rituel obligatoire à la maison.
c’est mon auto-ritratto au chat (en fait, P’tit Loustic, mon chouchou handicapé)
8 à 12 cm l’envergure du papillon :) (sinon ce serait comme un grand oiseau)
Magnifiques photos de la mante, bien jolie bestiole.
je dois dire que cette petite iris implorante est ma 1ère. et si fifis était aussi ému d’en voir une, c’est qu’elles sont devenus hélas très rares.
inutile de dire que si les chenilles des sphinx ont la chance de devenir adultes, par contre venir voler comme de très lourds bombardiers vers la maison les condamnent à finir très vite dans la gueule des chats. je dois dire que c’est une consternation régulière de réaliser que j’ai tel ou tel animal chez moi, ou autour de chez moi, mais de n’en voir que les cadavres (couleuvres léopard, coucou gris, merles, vipères ammodytes, lézards verts, etc.)