Des oies. « Mes » oies… et pour qui a suivi l’histoire, chaque fois qu’elles sont sur la petite falaise, je les COMPTE soigneusement (notez, c’est vite fait !) : si un jour j’en vois quatre, je me promets de descendre aux urgences sans me poser de question !!!!
Je les prends toujours du même angle, depuis la porte de la maison, sinon, si elles me voient, elles rouspètent, se lèvent et s’en vont de leur pas de sénateurs en pleine réflexion post-prendiale…
Variations matinales et nuageuses sur des pigeons et des fils électriques…
Cette variation-là est un peu monocorde, il faut avouer
Vous ne les voyez plus chez vous ? C’est qu’elles sont ici !
Depuis la plage de Fabrika, pas loin de chez mon amie Ruth, ce moment de tranquillité totale, et, je l’avoue, la première fois que je me retrouve au bord de l’eau depuis… l’été !!! (j’ai un peu honte)
Le chantier naval depuis mon supermarket habituel… Et il faut dire que, bien qu’il soit polluant, et qu’on le soupçonne d’être la cause indirecte de nombreux cancers des insulaires (sablage des vieilles peintures et déversement direct dans la mer de toutes ces saloperies et autres métaux lourds, miam), je n’y ai jamais vu autant de gros bateaux s’y faire refaire une beauté, ça ne désemplit pas. Et je crois que les ouvriers sont très très contents : ils ont du boulot et des salaires.
Et depuis la zone de la Place des Héros, mais plus loin, vers l’Alpha Bank, le port de pêche, avec de petites merveilles : j’avoue que j’aimerais bien en posséder un pour faire des balades… (http://leschatsdesyros.com/2017/09/24/lorsque-les-boucles-se-referment/)
Si je ne me trompe pas, ces petits bateaux sont très typiques des Cyclades, et je crois même de Syros.
Le jour où j’ai pris ces photos de petits bateaux, il y avait également ce monstre marin…
Ermoupoli a été une ville très industrielle, à une échelle peut-être même au-delà des PME. Je ne vais pas entrer en matière à nouveau sur ce sujet, mais du point de vue architectural, cette époque pas si si lointaine que ça a laissé de très beaux restes, en ruines, mais très beaux. Il y a un musée de l’Industrie, à la Bibliotèque universitaire également des machines et outils datant de cette période, bref, en théorie, Syros tient à ses traces de gloire industrieuse passée. En prenant la route de Chroussa à la sortie de la ville, je passais toujours devant une usine salement en ruine, mais dont les restes, aperçus à travers quelques grandes grilles, étaient vraiment magnifiques. Et j’étais entrée dans ces ruines avec Mark, mon co-pilleur (lui les biscotos, moi la bagnole), car elles recelaient de merveilleuses grosses poutres idéales pour des fauchedus à la recherche de bois de chauffage… Bref, je connaissais ces ruines de dehors et de dedans. Il y a de ça à peu près un mois, des ouvriers ont détruit les murs les plus extérieurs, ceux qui donnaient sur la chaussée. Bêtement, je m’en suis réjouie, enfin on pouvait voir la splendeur des arches du bâtiment, intactes, et en enfilade… Le 24 décembre, j’avais mon Lumix, j’en ai profité pour les photographier…
Le 28, je redescends en ville, toujours avec le Lumix, dans l’idée d’entrer sur le périmètre, de prendre des photos dans l’autre sens. Et là, j’en aurais pleuré de tristesse …
Il n’en reste rien. Actuellement, des maçons ont juste refait le mur extérieur à hauteur de taille, et au-delà de ce mur, ce n’est plus que ce tas de ruines.
Salopards, crétins, et j’en passe…
Allez, pour vous faire rire : un jour, un fusible saute avec entêtement, en plus celui de l’ordinateur et de tout le côté appareils électriques de la maison. Grrr. J’appelle le plombier électricien cousin de Fifis mon proprio, qui a l’habitude de l’endroit. Il fait le tour des endroits possibles, finit par trouver dehors une boîte de dérivation (je crois que ça s’appelle comme ça) bien brûlante et mouillée, et il répare. Enfin, il « répare ». 20€… mais ça marche !
Quand j’enseignais le français, il y a siiiii longtemps (que j’ai aimé ce boulot !!!), à l’instar du Bourgeois Gentilhomme qui faisait de la prose sans le savoir, en fait et en toute innocence, se glissaient dans le vocabulaire que je transmettais quelques mots parfaitement dialectaux, et franchement genevois, au point qu’il me fallait y réfléchir sérieusement pour savoir par quoi remplacer la panosse, comment faire pour ne pas s’encoubler dans le cornet, ou s’il fallait poutzer les sous-tasses avant d’aller à l’uni en jacquette.
Un ami, Richard, avec qui je partage l’amour de la grimpe, de l’enseignement et des mots, m’a envoyé ce merveilleux glossaire genevois (1852) qui me fait rire presqu’à chaque page et au moins une fois. J’en fais profiter un peu mes amies et amis de FB, mais voici un exemple de ce que l’on y trouve…
Bon, à part ça j’ai mal au dos, à l’IRM j’ai trois vertèbres dorsales qui sont comme des lampions en fête au milieu d’une bande d’autres éteints, pas encore de diagnostic, tout est encore à faire (toubib, hôpital, examens, garder les bêtes, voyager, tout ça tout ça) et c’est bien bien bien compliqué. M’enfin, si j’ai surmonté une histoire de tuyaux bouchés il y a un an quasi pile poil, pas de raison que j’y arrive pas aussi avec des lampions en fête !
Quel voyage ! Que d’oiseaux et de pierres, de bateaux et d’air(s) ! Merci.
MAGNIFIQUE !!!! Un merveilleux voyage que tu nous offre !!! MERCI !!!