Météo-sensibilité.

Le soleil, Apollon, sied à l’Ellade insulaire. Les oiseaux chantent, les couleurs aussi, les chats font les fous dans le vent (qui les rend fous), ou se prélassent, Alithia musarde dans le champ du bas, le nez dans les herbes, et je constate que plus je vieillis, plus je deviens météo-sensible. Et à voir ce qui et ceux qui m’entourent, je ne suis pas seule à faire le yoyo avec la lumière. Et justement, en rédigeant cette page de blog, du coin de l’oeil, je vois que les nuages sont de retour… Continue reading

Lavrio-Syros : plein d’images…

J’aime voyager. Je ne suis jamais allée loin, mais j’aime aller lentement, m’arrêter le plus souvent possible. J’aime le trajet en lui-même, et tout ce qui le borde. C’est pour cela que j’ai une grosse voiture, totalement surdimensionnée sur une île de 86km2 où il est impossible de passer la 5ème, et qui me coûte un saladier et la peau des fesses, mais dans laquelle je peux dormir où je veux en en faisant ma « maison » mobile. C’est ma « vie » en dehors des chats. La vie que je ne peux plus me payer depuis longtemps, parce que cela coûte trop cher et de voyager et de faire garder les chats. Je ne peux plus échapper à ma claustrophobie insulaire, qui me ronge la tête si fort et si cruellement. Continue reading