Disons-le tout de suite : sans ces cent chats à sustenter, soigner, stériliser, je serais riche ! D’autant que cette histoire a commencé dès mon arrivée à Syros, il y a plus de 10 ans, bien avant que je sois au taquet (en clair, cette histoire est LA raison de ma banqueroute). Dans mon déménagement de Poseidonia à Chrousa il y a 5-6 ans, j’ai amené une trentaine de chats (mais avec d’infinis remords qui me vrillent encore le coeur à la pensée des chats que j’ai abandonnés là-bas). Et à Chrousa, il y avait déjà de nombreux chats plus ou moins harets, malades, affamés et très errants : en fait, j’ai retrouvé ici la situation de misère des chats que j’avais trouvée en arrivant à Poseidonia. Les nourrir tous, dedans et dehors, convenablement et suffisamment, est mon axe prioritaire. Dès mon séjour à Poseidonia, j’ai réalisé que des chats bien nourris sont moins souvent malades et vivent plus heureux. Et ils le sont encore moins (malades) et encore plus (heureux) s’ils sont stérilisés. C’est un truisme mais c’est comme ça.
Au départ, quand j’avais de l’argent, le mien j’entends, mes économies, ma retraite anticipée (le IIème pilier suisse), un petit héritage, et mon salaire pendant les premières années, je dois dire que j’ai été très imprudente, vraiment très très cigale. Et lorsque j’ai senti arriver le mur de la banqueroute, plus rien ne pouvait freiner ma chute, j’ai eu beau serrer les boulons sur tout, j’en suis arrivée à avoir besoin d’aide, en attendant des beaux jours qui se font attendre. Tenir, tenir.
Donc pour la nourriture, je jongle : je vais faire mes achats chez quatre fournisseurs différents, j’achète parfois du très cheap en supermarket, j’essaie fréquemment de nouvelles croquettes ou de nouvelles boîtes dans l’espoir de trouver quelque chose qu’ils mangent avec enthousiasme et qui soit bon marché. Je varie aussi les manières de préparer les repas, en essayant de renouveler chaque jour le miracle des cinq pains et des deux poissons à Tabgha, et de l’eau à Cana. Las, las. Donc je bricole, je mélange conserves qu’ils aiment avec croquettes qu’ils aiment pour tout ou partie de chaque repas, j’essaye un peu plus de croquettes par-ci, une conserve un peu moins aimée (et moins chère) par-là.
Comme je dois justifier la subvention allouée pour trois mois par la Fondation Brigitte Bardot, j’ai fait quelques photos des aliments utilisés, photos qui me permettent ici de faire ma (je crois) première visite guidée à travers le dédale de l’alimentation :
Le Fit de Royal Canin, c’est la dope. Ils aiment sans condition, toujours, et ne mangeraient que ça s’ils le pouvaient. Avant, la super dope, c’était les croquettes Sensible de la même marque, mais là, j’ai dû renoncer, vraiment extrêmement trop cher, même chez les adorables fournisseurs près de l’aéroport, qui oublient de compter la TVA, arrondissent vers le bas les totaux, glissent une boîte sans la compter et me font de petits cadeaux (c’est comme ça que j’ai pu tester la marque Orijen dans un tout petit paquet, et vérifier qu’effectivement, ça marche – hélas, hors de prix). Et chez eux et chez le fournisseur chez qui j’achète la majeure partie des boîtes de conserve, je peux payer « la prochaine fois », des prochaines fois chez ce dernier fournisseur qui peuvent être 2 ou 3 mois après (et les dettes s’accumulent, oui, je sais).
La découverte de Charli, dans un incroyable magasin délabré d’aliments pour bestiaux et autres, je la dois à une amie anglaise, Jackie, qui prend soin des chats de son secteur de l’île, à Kini. C’est parmi les croquettes les plus cheap du marché, terriblement polychromes rouge-vert-brun-orange, avec une nette prédominance du vert bouteille, peu ragoûtantes même si inodores, et les chats les aiment vraiment beaucoup !! Pas autant que Fit, mais presqu’autant. La valeur nutritionnelle est probablement nulle, mais je les mélange pour économiser un peu sur le Fit : 1/3 Charlie + 2/3 Fit… en attendant de passer à la proportion inverse… Jongler, tricher, mais nourrir quand même…
Vous vous rappelez la pub’ ? Oui ? Et bien eux aussi ! Moins que Charli, toutefois. Vous êtes loin d’être au bout de la visite guidée, pourtant peut-être vous demandez-vous déjà pourquoi je mélange pareillement. Parce que je suis une gaie pessimiste… Plus précisément, je me méfie infiniment de la nourriture pour animaux. Si on a réussi à vendre du cheval pour l’alimentation humaine en faisant croire que c’était du boeuf (de la vache), grâce à des circuits zigzagant à travers le monde très opaque de l’agro-alimentaire, je ne peux pas croire une fraction de seconde que la bouffe pour les bêtes ne suive pas les mêmes circuits…Remember la vache folle, le sommet minuscule d’un énorme iceberg, qui n’a fait scandale qu’à cause des effets sur la santé humaine.
Donc, pour revenir au sujet, je me méfie. Alors j’opte, faute de choix (j’ai vu un documentaire avec Jacques Dutronc, qui a le choix, balancer des poulets rôtis à ses chats corses (qui donc vivent dans un monde où les poulets rôtis leur tombent du ciel tout cuits dans la gueule), inutile de dire que je ne peux pas – et d’ailleurs, je pourrais, je ne sais pas si je le ferais) bref, j’opte pour un mélange savant entre beaucoup de sortes de croquettes (une mesure par sorte de croquettes, que j’aie 5 sacs ouverts ou 10) soigneusement mélangées et distribuées dans les écuelles – ceci aussi bien pour les chats de dedans que ceux de dehors. Je me dis que ça compense ce qui est mauvais dans une marque avec ce qui est bien dans une autre. En croisant les doigts que ce soit vrai !!! Et je fais pareil avec les conserves.
Tonus Solomo kai Tono, c’est le médium. Prix moyen, appétence moyenne, utilisation moyenne. A part Charli et Whiskas, je m’efforce de n’acheter que des croquettes monochromes, dans l’espoir que cela limite un peu les saloperies, destinées plus au regard de l’humain qu’à celui du chat – qui s’en tape je pense…
Bon, je mélange les croquettes, mais pour les petits gourmands délicats emmerdeurs picoreurs « ça oui mais ça noooon », il y a quelques écuelles « réservées » dans la grande pièce, dans lesquelles je teste les nouvelles croquettes, ou alors je mets du mélange Fit+Charli, ou des croquettes luxe en action – il y a même une écuelle pour du Charli seul, car Athéna est dingue de CES croquettes-là. Sans oublier une écuelle des meilleures croquettes pour Monostou, qui n’a jamais rien avalé d’autre de sa vie que des croquettes (et pourtant c’est pas faute de lui avoir fait la danse du ventre avec une écuelle de conserve. En même temps, je me dis que si je meurs, ce sont les chats les plus simples à nourrir qui auront les meilleures chance de survivre).
Ci-dessous, des croquettes de luxe dont je boufferais moi-même tellement elles sentent bon (l’Ovomaltine, pour qui connait), et dont le prix de départ était… 15€ le paquet. Certains chats en sont dingues et d’autres froncent le nez. Mais bon, le filon est tari, j’ai acheté les deux derniers paquets.
Ci-dessous, une petite déception, que j’ai constaté assez souvent (sauf avec Fit, Charlie et Whiskas) : d’abord les chats se ruent sur le nouveau goût, ou la nouvelle texture, et puis assez vite ils se lassent, et finissent par le plus y toucher du tout. Je ruse, pendant un certain temps je n’achète plus tel goût, ou telle marque. Actuellement avec ce BewiCat, ils sont en période « on se lasse des meilleures choses », donc je finis le sac, et je n’en achèterai plus pendant un ou deux mois.
Brekkies, viande et poisson, monochrome : ces croquettes-là, c’est du basique, mangées mais sans passion des foules. Fonctionnent bien dans le mélange. Seul Jean-Gérard craque pour elles, je lui en fais parfois une petite écuelle pure, rien que pour lui.
Les croquettes, c’est pour les chats, mais c’est moi qui fais le mélange, et je dois avouer qu’il m’est parfois arrivé de renoncer à certaines marques à cause de l’odeur putride qui s’en dégageait, qu’elles plaisent ou non aux chats, qu’elles soient cheap ou non. Fit, ça sent bon, HappyCat aussi, Charlie n’a pas d’odeur, etc. Et bien Nyttiga, c’est affreux, ça pue le vieil anchois racorni, et en plus ce sont de grosses grosses croquettes en étoile (je ne comprends pas cette forme en étoile, c’est une catastrophe pour les chats qui ont des stomatites, gingivites, le coryza, ou les dents pourries). Mais Vangueli, le fournisseur au centre ville qui me livre le gros des conserves (et les grosses conserves), m’assure que c’est du très bon miam miam. Donc j’en prends à chaque commande, en général 3 ou 6 sacs (c’est par sacs de 3 sacs), et je les écoule lentement en arrêtant de respirer.
Pour Alithia, c’est autre chose. Qu’une chienne, arrivée ici tellement squelettique que je ne savais pas comment la toucher, soit aussi peu branchée bouffe, ça m’étonne. Elle aussi, régime mélange. Je me rappelle rarement les marques ou les goûts, j’achète un kilo par-ci un kilo par-là, gia dhokimi (pour goûter). Ci-dessous, un mélange possible, mais qui varie selon mes (a)chats.
Bon, avec les croquettes ci-dessous, elle se sent plus concernée : ce sont des bifaces carotte/épinard bien croquants. Pas sûre qu’il y ait une once de carotte ou d’épinard, mais elle aime.
Là dessous, oui, elle aime vraiment. Et pour prolonger le plaisir, elle s’en prend une chaque soir qu’elle promène en bouche comme un petit cigare, puis elle se couche sur le lit et pose devant elle le petit cylindre entre ses pattes. Et gare si un chat fait mine de s’y intéresser, elle râle, et si le chat insiste, elle reprend son petit cigare-croquette et va s’installer ailleurs. Non mais ho ! Donc le matin, une mesure bleue (comme sur la photo) de mélange de diverses croquettes, une poignée d’épinard-carotte + une poignée de petits cigares.
Le vrai moment où j’ai commencé à mesurer mon état de déchéance financière, c’est quand j’ai commencé à acheter du Rokus pour chats. Rokus pour chien (que j’ai oublié d’inclure dans cette page), de grandes boîtes pour lesquelles les grandes cuillères ne sont jamais assez longues, on finit la boîte avec du Rokus plein la main, ça me semble un poil moins trash. Mais Rokus chats… Des petits morceaux rosâtres à la consistance mollachue nageant dans la sauce. Bon, je ne me démotive pas, avec le couvercle j’appuie sur la chose dans sa boîte pour en extraire le jus – que je mets de côté, pour que ça ne ramollisse pas la pâtée en mélange, j’écrase ces petits cubes mous à l’odeur un peu douceâtre, et ça me fait « remplissage » pour mélanger avec les autres conserves – sinon, Rokus chats seul, tel que sorti de la boîte, il n’y a que les chats mourants de faim qui bouffent.
Bis : vous connaissez la pub’ ? Oui ? Eux aussi ! Vous allez me dire que je suis une suppôt du capitalisme triomphant, mais je bénis deux fois par jour Whiskas en boîte d’être en pâtée aussi dense, avec du goût, qui schlingue pas la mort, que les chats aiment : avec une boîte comme ça, je fais une trentaine de petites fourchettées, un petit peu dans chaque écuelle, que je mélange grossièrement avec le Rokus mélangé à des croquettes, et avec du Mjau (voir plus bas).
Et donc, si, quand même, je fais un peu miracle des pains, poissons et eau…
J’ai dit une trentaine, mais dedans, une bonne soixantaine de chats viennent manger. C’est comme ça, c’est injuste, je ne peux pas faire mieux. Toutefois, tous les chats qui ont eu l’écuelle avec du Whiskas+Mjau+ mélange croquettes/boîte Rokus, ou Chef ou… ne mangent pas toujours tout, et certains chats se contenteront des restes, surtout s’ils se sont bourrés de croquettes avant. Et puis je ruse à la fin du repas, après que certains chats sont repartis, que d’autres lèchent ce qui reste, et que d’autres attendent sagement assis : je mélange une boîte de pâtée avec mon magicmix Fit+Charli, une cuillérée dans chaque écuelle vide, et je crois (j’espère) qu’à la fin, tous les chats auront eu un peu de soft food. Avant-dernière étape (donc après avoir nourri les chats du dehors), les chats que je repère venir toujours après les autres, ou ceux qui me semblent trop maigres, ou bêtement les retardataires, parfois je leur ouvre une boîte en plus.
Je ne suis pas dupe de mes projections : la boîte, c’est le luxe, et la raison voudrait que j’arrête avec ça, et que je ne les nourrisse qu’avec des croquettes comme des millions de chats partout dans le monde. Oui, c’est vrai. ;-)).
Les grandes boîtes Rokus pour chats : les morceaux sont un peu plus gros, mais pour le reste c’est pareil, et je fais pareil, je sépare le jus. Ces boîtes-là, c’est ma « base » pour le repas des chats de dehors : dans le grand plat creux déjà utilisé pour la préparation du repas des chats de dedans, j’écrase les morceaux, dedans je verse deux mesures pleines de croquettes, je mélange, j’ajoute une petite boîte de patée cheap mais qu’ils aiment bien, et une grande boîte de Mjau, qui est une marque de pâtée dont les chats raffolent, en grandes boîtes. Malheureusement les pâtées Mjau sont un peu trop molles pour n’utiliser que cela en mélange croquettes + patée.
Quant aux différents jus des différentes boîtes, à la fin des repas, je les mélange avec les petits restes au fond des boîtes, ça nous donne un jus avec des petits morceaux que je verse dans les écuelles dedans. Certains chats sont fans, comme mon joli Loulou.
En petites boîtes mais plus « luxe » que Rokus, et surtout ce sont des pâtées, et pas des chunks noyés dans la sauce, les Chef : elles puent un peu, mais ils mangent, et je les utilise régulièrement pour mes mélanges.
Avec Bozita, c’est nettement plus luxe, mais moins que les boîtes Whiskas, avec moins de parfums (!) différents. Peu importe, les chats aiment beaucoup. Quand je peux, c’est avec ces boîtes-là que je fais le petit rab’ de repas boîte + Fit/Charli après le repas principal.
Ci-dessous, les grandes boîtes Mjau. Si vous avez regardé la série TV faite à partir de la trilogie Millénium, vous verrez que Mikael Blomkvist nourrit son chat avec Mjau ! Cela me semble suffisant comme argument de vente.
Pour revenir à la question de la qualité/traçabilité des aliments pour animaux : j’aime bien ces Mjau, ça pue pas trop, les chats mangent ça avec plaisir, ne se lassent pas, et du temps de ma splendeur, j’en donnais plus et c’était bien comme ça. Mais un truc m’a mis la puce à l’oreille : vous vous rappelez l’époque de la terrible grippe aviaire, ces millions de poules massacrées à la va-vite en Extrême-Orient, avant d’être jetées dans des sacs-poubelle… Vous vous rappelez ? Des sacs-poubelle bleus. Et quelle ne fut pas ma surprise (pour dire le moins) pendant plusieurs mois durant cette période de trouver, dans les Mjau Öxkött, des morceaux de plastique bleu de sacs poubelle, parfois des miettes, mais aussi parfois des lambeaux entiers…CQFD.
Question boîtes pour Alithia, de nouveau je varie. Elle aime bien toutes les sortes de pâtées ci-dessous. Rien de fou. Elle aime bien. Par contre, elle est toujours partante et goulue et vorace pour un bout de fromage sur du pain. Et elle adore mes restes de végétarienne, légumes cuits au jus d’orange dans du riz ou des pâtes avec un bout de fêta, même si elle trie très soigneusement les poivrons qu’elle déteste visiblement (elle semble toujours me regarder avec consternation, l’air de dire « mais qu’est-ce que tu fous en l’air cette bonne platée avec ces saloperies ? »)
Ci-dessous, ce qui constitue les repas du matin et du soir pour les chats de dedans et ceux de dehors.
Manque plus que la vidéo pour nous montrer en action, eux et moi !
(PS : en regardant cette dernière photo, je réalise que je n’ai pas photographié ces Miglior Gatto, professionnal, paté. Deux goûts seulement, 0,70 euro la boîte, assez puant, mais en mélange ça passe bien)
Il est 17h30, j’ai déjà remis quelques croquettes dans les écuelles dedans, et c’est l’heure du gros repas, je vais m’y mettre. Il pleut des cordes, il fait « glacial » (15°), ça tonne sinistrement, et je pense à mes pauvres chats du dehors, et surtout aux chatons dont c’est le premier mauvais temps… A partir de maintenant, j’en ai pour 2 heures, en comptant la vaisselle, les rangements et les petits nettoyages divers…
Effrayant et disgusting l’histoire du plastique bleu dans les Mjau… Merci pour ce tour d’horizon très exhaustif – et qui a dû te prendre des plombes à rédiger – que je garde précieusement pour mes félins ! A Tinos pas autant de choix.
tu as changé ton avatar ?
oui, ça m’a pris du temps, mais pas plus qu’un repas de chats ;-)) (c’est dire !!)
j’ai fait un peu plus vite aujourd’hui, il roillait tellement que j’ai juste rempli les écuelles du poulailler. et là, j’essaie d’écrire, mais 5 chats autour du clavier, non, je renonce… ah ce petit champi rose a le nez tout enchiffrené, monostou est apathi*/qu8e (merci gremlin qui lui ronronne comme d’hab’, on dirait un avion), ma main gauche lutte pour taper sur le clavier avec la tête de riri mon maririri, loula fait la statue mouillée au-dessus de riri… (début d’hiver, va falloir que chacun se trouve son coin)
Ah oui, les chats mouillés sur l’ordinateur… ça commence et fortissimo, tous aux abris ! il-est-pas-beau-mon-avatar ? Une papatte de cariatide, d’Amphipolis bien sûr.
il pleut sur tinos ? ici grand soleil mais ça souffle fort (ton avatar : ben je t’avoue qu’à cette distance et cette taille, c’est pas vraiment clair !). on nous annonce la fin du feuilleton amphipolis pour dans un mois. même marinos et fifis en ont entendu parler !!!
un commentaire sur « les chats de syros » – facebook qui fait bien écho à cette page sur l’alimentation des chats. il est du clavier (ah, on ne peut plus dire de la plume, n’est-ce pas ?) de jean-luc genest, que je remercie :
visite guidée fort instructive à travers ce problème gravement économique et éminemment qualitatif de l’alimentation pour chats. qui se pose un jour ou l’autre, mais assez rapidement quand même, à quiconque a contracté la folie de fidéliser l’appétit de quelques uns de ces séduisants visiteurs qui refilèrent bien vite l’adresse à d’autres, puis à d’autres encore et ainsi de suite…. au grand dam de nos chats, leur généreux bienfaiteur se trouve être le plus souvent un pauvre péquin sans le sou qui doit jongler avec les factures, je n’ai sans doute pas autant de pensionnaires que toi (!!! heureusement, je me connais je ne saurais pas fermer ma porte!!!), dans mes périodes fastes j’achetais sur internet et pensais naïvement réaliser de « bonnes affaires », les fins de mois difficiles m’ont amené à fréquenter l’hyper le plus proche où j’ai trouvé des sacs de 15kg à 12 euros,(promo! promo! quand tu nous tiens!!), une affaire qui n’a pas ravi les gastronomes que nous tentons de satisfaire mais suffisante pour leur caler l’estomac. donc je comprends bien tes problèmes , c’est malheureusement le mieux que je puisse faire… j’espère qu’il y aura parmi tes lecteurs et amis de généreux donateurs sensibles à ton action.
un chat doit avoir a manger a volonté donc pas que 2 repas il mangent un 15 souvent mais peus a la fois les sous marques et friskise sont pas trop l’annimal en mangeras plus donc pas si oconomique
2 repas de conserve, mais ils ont toujours des croquettes (le mélange décrit dans le texte) à disposition.