Il aurait pu pleuvoir un peu plus (c’est à peine mieux que l’an passé, 300mm d’eau au lieu de 228mm) (entre 100mm et 250mm, c’est ce qui tombe dans les zones présahariennes), le vent du nord pourrait être un peu moins glacé (mais bon, il faut comprendre, ce n’est pas le même que le vôtre, ici il vient directement de l’est/nord-est), Touinet est mort cette nuit (pas envie d’en parler), on dirait que le cancer du museau de Julie est reparti, le fils du BBBgris est un peu trop baveur à mon goût, mais ce nonobstant, c’est le printemps.
Et puis j’ai surmonté ma phobie de la paperasse, étant donné qu’il y allait de ma survie, et j’ai envoyé mon dossier pour recevoir avec une anticipation de 2 ans (= -14%) ma retraite, ce qu’en Suisse on nomme l’AVS. Si tout va bien, à partir d’octobre je vivrai un peu moins dans les angoisses. Aucune idée du montant de ce pécule mensuel, mais ajouté aux dons (ir)réguliers et aux parrainages, je vais peut-être enfin pouvoir payer mon assurance bagnole, faire quelques examens de santé, et même (peut-être peut-être, soyons fous) payer mon garde-chats et prendre quelques jours de « vacances » (et « vacances » pour moi, c’est très très simple : quelques jours autre chose, autrement et ailleurs !).
Le printemps, il est dans le pollen des pins et des lentisques qui jaunit l’air, les fleurs qui illuminent et persèment l’herbe bien verte, et un sentiment partagé de soulagement intense et bienheureux. D’ailleurs, les chats ne sont pas en reste, et je recommence à dormir (presque) seule (Mes Lusines me fait une cour dévorante chaque nuit, et Gudule, bien qu’encore fâchée de sa récente stérilisation, ne boude pas le repos dans le creux de mes genoux).
Quelques photos !
Dans le champ du bas, hier, ça commence par des coups de langue et ça finit par des tas de coups…
Trouvez le chat !
Bon, il y en a plus du P’tit Loustic, parce que tout spastique qu’il est, il s’éclate littéralement dans les herbes, il s’amuse comme un fou, avec enthousiasme, et ça se voit. Et il me fait beaucoup beaucoup rire. J’aime tous mes chats, avec des petites préférences pour les unEs ou les autres, mais P’tit Loustic, c’est très spécial, lui me fait vraiment rire aux éclats ! Et hier il était déchaîné. En plus, les chats adorent qu’on se balade avec eux (avec les beaux jours, j’ai repris ma tournée des champs au-dessus de la maison au crépuscule-presque nuit, quelle foule autour de moi ! Mais que je lâche au fur et à mesure que je rentre à la maison, beaucoup restent sur place, à chasser j’imagine) donc c’était l’enthousiasme général. Sans compter Alitheia qui s’amuse elle aussi, pointe, fouine, fourrage et court.
Thimotée et Paoulette se foutent pas mal de peignées aussi, et comme ce sont deux jeunes mecs pas castrés, cela n’ira pas en s’arrangeant. C’est malheureux, par contre c’est sur ma liste des choses que je pourrai faire à partir d’octobre (probablement… comme Perrette et le pot au lait, j’ai déjà dépensé mon AVS d’un an ;-) )
Nekosan, bien que deux fois plus petit que Loulou, s’est pris un coup d’amour vraiment encombrant pour son aîné. Il faut dire aussi que ce petit rouquin, souffreteux et au bord de la tombe si longtemps, se rattrape gaiment, et, quand les autres mâles se sont un peu calmés faute de femelles en chaleur dans la maison, lui l’a encore… « sur l’oreille ». Et peu importe que ce soit mâle, femelle, stérilisé ou non, malade et ou pleine forme, plus petit ou beaucoup plus gros que lui. Alors il prend son élan par derrière et saute très violemment sur l’objet de son désir. Hier, c’est Loulou qui en a plus particulièrement testé les griffes et les dents. Et comme Loulou est un grand tendre et doux, ça a mis du temps avant que Nekosan renonce. Mais, à la fin, ils se sont couchés à faible distance l’un de l’autre, à paresser dans l’herbette aux derniers rayons du soleil.
Là, Nekosan calcule l’élan à prendre, et mon Loulou écoute attentivement le moindre bruissement venant de derrière !
Mes deux angoras roux froufrouteux, plumeux, lumineux, magnifiques pépères…
En noir et blanc !
Visite nonchalante de Zule, qui est le plus grand et le plus lourd et le plus dense des Chats de Syros, fils de la toute petite Cybèle… (et frère de Zim)
Mon Loulou. Son frère Jean-Gérard me semble un peu apathique et maigrichon ces temps. Je croise les doigts.
Nekosan
Et en noir et blanc !
Vers là où on était, des asperges sauvages, ça commence très bien, mais ça finit dans les épineux : drôle de plante !!
Par là, c’est la zone où pousse cette asperge, mélange asphodèles, lentisques, avoines stériles et chats déchaînés…
Les asphodèles cette année sont vraiment magnifiques, il y en a partout, immenses candélabres, somptueuses
Des bébés araignées font leurs gammes
Il y a des oxalis aux pétales simples, mais il y a aussi ces très jolis oxalis « doubles », ici en mélange avec les lentisques et leurs chatons.
Petite touche de couleur dans tout ce vert
Thimotée
Férousse
Paoulette
Férousse ce matin
Voilà. Le printemps est ici à Syros, et j’espère qu’il vous rejoindra bien vite, apportant les mêmes joies dans vos petites (ou grandes) troupes à vous !!!!
Ben ici le printemps est là depuis pas mal de temps, mais fait une pause depuis hier, entrées maritimes venteuses toute la journée d’hier et orages et averses depuis cette nuit. Du coup ça fait du bien de revoir le soleil grâce à tes photos.
Ici on est aussi en pleine saison des asperges sauvages mais je n’en ai pas trouvées beaucoup dans « mes coins » encore, contrairement aux poireaux sauvages que j’avais devant ma porte cet hiver.
Pour tes vacances à venir, je te propose un passage chez moi, ça sera un accueil moins confortable que la dernière fois, et encore moins que dans ma précédente maison que n’auras pas connue, mais ce sera un accueil chaleureux et ça me fera un grand plaisir, ma Cigalinette.
et à moi donc ! plaisir anticipé, partagé et attendu mon lainlain… pour les asperges : en fait, c’est ces dernières années que j’ai appris que ces atroces machins horriblement épineux dont j’ai fougueusement arraché des plants entiers sur le terrain étaient des asperges ! tu parles de poireaux sauvages et tout d’un coup je me rappelle les cueillettes incroyables d’ails des ours dans le jura, du temps où. ;-) bref, oui, c’est le printemps et les promesses de temps radieux… mille baisers
Chaque fois, c’est pareil. Les portraits d’Alitheia me scotchent. Cette chienne a un physique sans égal, un regard à pleurer de douceur, de profondeur. Je ne trouve pas les mots, Elle me bouleverse.cet être est habité, j’en suis sûre. J’aimerais tant un portrait écrit d’Alitheia.
elle est aveugle d’un oeil (connerie de véto), boîte d’une patte arrière (probablement suite à un coup donné par l’empoisonneur ou un de ses semblables), mais dès qu’elle se balade avec moi, elle a 6 mois et est infatigable, enthousiaste. oui, c’est une douce qui comprend tout. tu te rends compte ma chance ? pour mon premier chien ? c’est elle !!!! bon, j’ai bien entendu maryse, j’essaierai d’en faire un !
Jamais trouvé d’asperges sauvages ici, mais pas trop cherché. En Provence elles étaient tendres, délicieuses et sans épines. Et les asphodèles (beaucoup beaucoup cette année). Et les chats, toujours de belles photos…
ben ici, Languedoc, j’ai jamais vu non plus d’épines sur les asperges sauvages, ou alors quand elles ont trop poussé et que ça fait une tige dure et piquante, mais là elles ne sont plus mangeable (d’ailleurs les asperges cultivées c’est la même chose).
Magnifique, comme toujours…
Merci pour ces nouvelles et toutes ces photos merveilleuses qui nous font partager joies et peines. Merci pour tous ces minous qui seraient si malheureux sans votre dévouement