Ma Kéti chuinte. Je ne l’ai pratiquement jamais entendu miauler : elle chhhhuinnnnte, doucement. C’est mon petit poisson chuinteur.

Je l’ai trouvée, elle et ses frère (Teddy) et soeur (Mélissa), une nuit de juin, vers 23h. Je bébarquais à peine du ferry, revenant de Suisse, oh, même pas une demi-heure avant. Arrivant sur ma route arborée, je vois dans les phares une sorte de petit tas noir et blanc. Un vraiment petit tas, en plein milieu de la route. C’était un trio de chatons apeurés, tous noir et blanc. Teddy, le petit mâle, prêt à la bagarre contre le monstre, gonflé, crachant, furieux. Les petites derrière lui. On a attendu la mère, un bon moment. Mais il commençait à faire un peu frais, du vent comme d’habitude, et je n’allais pas les laisser là, au milieu de la route, n’est-ce pas ? Et puis, même si je les déplaçais, cette bonne route bien chaude de la journée passée, ils y retourneraient à coup sûr en attendant que maman-chat revienne. Alors je les ai embarqués. C’est comme ça qu’on finit par avoir 100 chats…

Ils étaient en bonne santé, très voraces (biberonner trois chatons en pleine croissance, c’est du jour et nuit !). Et je les baignais la journée, car ils souffraient de la chaleur caniculaire de cet été-là (et puis cela les débarrassait de leurs puces). Kéti, déjà bien angora plumeuse et mutine, ne détestait pas vraiment la baignade par 40°, mais les deux autres étaient nettement moins amateurs. J’ai fini par laisser tomber, et par les rentrer dans la maison… Trois chats-de-dedans en plus d’un coup. Et là, ce soir, en vous écrivant, par une coincidence rare, je les ai les trois vers moi : Mélissa (elle aussi, c’est un numéro, mais c’est pour une prochaine fois) dort à droite de l’écran, Kéti à gauche et Teddy dans mon dos, qui me chauffe les fesses (mais il y a aussi Bouzouki Fou et Jean-Gérard de part et d’autre de l’écran, sinon cela serait vraiment trop facile).

Kéti est gracieuse, un peu timide, se déplace souvent en sautant avec légèreté. Et je sais toujours dans quelle écuelle elle a mangé, car elle nettoie toujours très soigneusement son plat. Elle a des problèmes de dents, mais cela je peux le dire de pratiquement tous les chats, qui sont probablement tous porteurs chroniques du coryza.

Place à deux petites vidéos. Et ensuite des photos, d’elle, et des autres… Dont certainement de futurs parrainés. Enfin, je l’espère.

Sur la très courte vidéo suivante, un moment typique de la journée : l’apéro du soir sur la petite falaise. Cette année-là, il y avait très peu de jeunes chats, et contrairement à cette année où il y a beaucoup d’animation sur cette falaise, là, chaque chat bien territorial était assis, à méditer sur la vie, dans les dernières lueurs du jour. L’image est mauvaise, car il y avait peu de lumière. Je trouvais marrant de filmer tous ces chats immobiles, pensifs, quand soudain…

La seule photo que j’ai d’eux petits déjà grands !

Kéti

Mélissa

Teddy

A votre avis, est-ce que cette splendeur couillue a envie de se faire adopter ?

Et non seulement il a un miaulement effroyable, mais en plus il ronfle…

Dois-je comprendre quelque chose dans ce regard ??

La pose du violoncelle par une des crevettes de la Féroce (un petit mâle)

La petite crevette femelle

Gingembre (qui lui a un regard que je trouve très cruel parfois…)

Gentil Garçon

Vincent

Gingembre

La Tricolore pâle… qui semble vraiment apprécier ce soleil hivernal

Julie

La Princesse Jolie

Monostou (avant sa stérilisation, pendant une  période sex-sex-sex !)

La patte de la bête

La tricolore pâle

Giroflée face à Louis-Rose

La Féroce

Louis-Rose

La petite crevette tigrée mâle

Nekosan (très sex lui aussi ces temps, et pas encore stérilisé) (donc peu là)

Giroflée

La petite à la patte cassée (une des chattes à faire stériliser prochainement)

Gracieux Nipponais

Giroflée et la petite à la patte cassée, durant un petit siestou tout confort

Voilà !

PS : Bizule, qu’on voit sur la 1ère vidéo, a été parrainée par Florence, et Kéti par Monique ! Merci les filles !