Le 25 janvier, Tsipras… OUF !
Bon, je n’ai pas fini de résumer les épisodes précédents, mais juste une parenthèse, celle d’aujourd’hui : Continue reading
Le 25 janvier, Tsipras… OUF !
Bon, je n’ai pas fini de résumer les épisodes précédents, mais juste une parenthèse, celle d’aujourd’hui : Continue reading
Et pendant que, comme tout le monde, la tête et le coeur en ébullition après la tuerie à Charlie-Hebdo (ces cons nous ont tué Cabu, je vous demande un peu ! Cabu !!!!) (bon, j’oublie pas les autres, hein, mais Cabu, c’était comme un vieux copain d’enfance, j’ai grandi avec le Grand Duduche), j’essayais de comprendre, de mettre en mots, deux chats sont morts coup sur coup. Et je n’ai rien vu venir. Continue reading
C’est évident que je suis hypersensible à la météo. Je le suis devenue ici. Probablement parce que la lumière grise sous les nuages donne à la végétation et aux paysages une nuance déprimante à laquelle je n’arrive pas à échapper. Et il faut croire que les chats ont le même penchant, et s’ils sont totalement apathiques, planqués, sinistres les jours sans, ils sont comme moi quand il y a du soleil : dehors. Continue reading
Un Noël / Nouvel-An avec en moyenne 4 euros en poche, le froid extrême, la neige, des chats malades, le massacre à Charlie-Hebdo (ils nous ont tué Cabu, ces cons), et le choc qui va avec, le deuil, l’inquiétude et l’effort pour comprendre, la tête qui bouillonne, l’impossibilité d’exprimer, deux chats qui meurent coup sur coup, mon corps un peu patraque, ma chère présidente de l’Association, Gavroche, qui a besoin de se concentrer sur ses propres problèmes et qui cesse sa présidence, mais aussi de bonnes choses, de bons plans, une véritable aide, les paquets, les amitiés, les perspectives réjouissantes, qui se mélangent à la galère. Et quand une tempête pareille passe sur un petit esquif branlant, il retrouve difficilement l’équilibre. Il tangue et gîte, prend l’eau, on pare au plus pressé, on écope, et à la fin, on n’en peut plus, on ferme les écoutilles et on se planque dans la soute en attendant que ça se calme. Continue reading
Aujourd’hui, je serai sérieuse.
Ecouter la radio (France-Culture), même avec écoute flottante, peut instruire. Et j’y ai appris un nouveau concept : la transition démographique. Beaucoup d’aimables correspondantEs, amiEs, proches, me font part de leur étonnement lorsque je parle de mes CENT chats (à la louche), me soupçonnant de parcourir les routes de l’île pour les recueillir exprès, certainEs risquant même la question qui fâche : « Mais pourquoi ne les stérilises-tu pas ? », et ses variantes. Continue reading
Xaxaxaxaxa (c’est comme ça qu’on écrit le rire en grec)… Je ne dirai jamais assez de mal de l’hiver dans les Cyclades, jamais. Continue reading
Il y a des jours, on se demande comment les nommer : jourâtres ? Jourasses ? Peut-être jourailles ? Pas de malheur, pas de catastrophe, mais juste des jours qui donnent envie de les escamoter, de crier à qui de droit : « Ce jour-ci, je passe mon tour ! » Continue reading
Il y a des journées tranquilles, pépères, ravigorantes, qui font le poil lustré et la joue rose. Continue reading
Même si passer devant la bâche de l’abri où repose le beau chat gris pince mon coeur de manière insistante (grosse voix de fond de cerveau qui tonne : « Sylvie, aurais-tu pu sauver ce chat ? »), un peu de sérénité bienvenue glisse sur la maisonnée. Oh, ce n’est pas que j’aie frénétisé socialement ces jours, contrairement à vous, bande de fêtards, mais cette journée est vraiment très paisible. Ni froid, ni beau, juste l’immobilité de l’air due à l’absence de vent. Cela n’est pas évident pour des continentaux, mais sur une île il y a TOUJOURS du vent. Je me rappelle, dans les Alpes, certains jours on se lève, et on remarque le vent, et on se met à écouter les bouleaux frémissants. Ici, le vent est constant, comme une sorte de tension perpétuelle, d’agitation usante, et c’est son absence que l’on remarque. Un vrai soulagement ! Pour accentuer ce sentiment de paix, nul chasseur pour venir exploser le silence avec ces bruits de panique, de guerre, de mort qui vous serrent la gorge et vous polluent la tranquillité. Juste quelques piafs pour les notes flûtées dans les caroubiers, les lentisques et les roseaux. Continue reading