Les capucines.

Encore une balade dans mon environnement jardinier.

La capucine ! J’aime cette fleur, j’aime sa forme en chapeau de capucin, ses couleurs pétulantes, brillantes, j’aime cette feuille ronde, qui garde les gouttes d’eau si longtemps, j’aime l’odeur amère et acidulée des feuilles frottées, l’odeur fraîche et herbeuse des fleurs.  Continue reading

Les mimosas.

Je m’en excuse auprès de mes fidèles lectrices et lecteurs, mais c’est le printemps, et ya pas que les chats dans la vie. Et puis je m’intéresse à tout, plantes, cailloux, animaux. Donc, il vous faudra me suivre aussi sur des sentiers parallèles. Donc, les mimosas ! Continue reading

Bigaradiers des villes.

Dans nos rues d’Ermoupoli, mais aussi dans de nombreuses rues des villes grecques, dont celles d’Athènes, nos arbres de ville, nos pissoirs à chiens en balade, l’ennemi du pare-chocs, le lieu de nidification d’oiseaux divers , ce ne sont pas les platanes, mais les bigaradiers.  Au printemps, c’est un pur enchantement olfactif, enivrant, suave. Continue reading

Tendon d’Achille.

Saviez-vous qu’un chat peut se rompre le tendon d’Achille ? Je voyais bien boîter Bizounours 2 taches de la patte avant, elle avait une étrange position à la marche, comme si elle s’était affaissée.

La position "affaissée" de cette patte avant.

La position « affaissée » de cette patte avant.

Idem.

Idem.

J’ai montré une photo à Ghiorgos, le vétérinaire au diagnostic foudroyant. Il n’a pas hésité un quart de seconde. Le tendon est cassé, et c’est définitif. Désormais, Bizounours ne pourra plus sauter, courir, se faire les griffes, et faire le fou dans le champ du bas et agresser sauvagement d’innocentes touffes d’herbe !

Bizounours 2 taches (celui-là même de l'en-tête du blog)

Bizounours 2 taches (celui-là même de l’en-tête du blog)

De choses et d’autres.

Il y a des jours comme ça où on n’a guère envie de parler des lourds dossiers. Celui de la nourriture, si possible saine, équilibrée et en quantité suffisante pour 100 chats – et une chienne – en est un. La question de l’organisation des repas est un dossier moins épineux, mais pour l’aborder correctement, je dois passer à la vidéo : à faire. Celui de mon retour sur le continent, avec mes chats et Alithia, en laissant derrière moi une situation « saine », probablement par l’intermédiaire de l’association « Les Chats de Syros » en voie d’être créée aussi, tient encore d’une douce utopie, du rêve un peu dingue. L’euthanasie est également une question à affronter, et à vous faire partager, même si, sur cette question, on avance toujours à reculons et le cœur à la chamade. Tout ça viendra en son temps.

Il y a des jours comme ça où on a juste envie de commenter quelques photos. Enfin, « quelques »… Pardon, ça va être lourd à charger!

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… Et je frotte si fort que les plats s’en souviêêêêênneuuu-nt…

Beaucoup d’écuelles, beaucoup. A l’eau glaciale en hiver, à l’eau bouillante l’été, parce que les conduites d’eau (et de manière générale, toutes les conduites) ne sont pas enterrées sur l’île : pourquoi le seraient-elles, il ne gèle jamais. Bon, le jour où il gèlera, ça fera de méchants dégâts partout.  Le fait est, ma très vieille conduite, qui en plus est la seule en métal (j’espère juste qu’elle n’est pas en plomb…), descend la vallée exposée partout, et donc glagla l’hiver, et l’été je dois la laisser refroidir un moment dans le baquet. Continue reading

Les chats élevés « au sein » – si je puis dire !

Parmi les chats-de-dedans, pas mal ont été recueillis bébés, voire nourrissons, en général seuls, malades, affamés et totalement perdus. Ce sont des chatons que j’ai sauvés de la mort, et pour ce faire, j’ai dû utiliser toute ma ruse et ma patience et mon obstination.  Souvent survivants de portées massacrées, ou simplement mortes de maladie (le plus souvent coryza chronique de la mère et contractée au moment de la naissance), parfois juste là, tout seuls, simplement. Continue reading

Côté sud, les abris à chats-du-dehors, la petite forêt petite et le printemps

Je suis comme Idéfix, j’aime les arbres, je m’entends bien avec eux. Vivre à Syros, de ce point de vue, est une véritable frustration, et pure angoisse quand on commence à voir la côte nord depuis le ferry : pas UN arbre, rien de vertical, du buisson, de l’épineux, des lentisques, rien d’autre. Ah oui, et des cailloux, des rochers. Chaque fois, mon coeur se crispe: « Mais je suis dingue, qu’est-ce que je fais là ? ». Continue reading